En 2016, le nombre d’épouses qui travaillent a augmenté à 400 000. Au Japon, elles décident de travailler même quand le ménage gagne suffisamment avec l’emploi d’un mari. Un besoin d’émancipation dont désire de plus en plus de japonaises.
Alors qu’il était de coutume qu’une épouse ne travaille pas, cette tendance vise à s’inverser. Les raisons sont diverses, bien sur il y a l’aspect financier, mais pas seulement. Les japonaises désirent aujourd’hui travailler et être indépendante. C’était d’ailleurs l’une des volontés du Premier ministre pour faire face à la pénurie de main d’œuvre dans le pays.
Selon les chiffres en 2016, 56,1% des femmes dont le mari gagnait au moins 10 millions de Yen (environ 75 000€) travaillent, contre 46,8% en 2002. Nous retrouvons à peu prés la même augmentation pour les femmes dont le mari gagne moins de 10 millions de Yen, soit 64,7% en 2016 contre 55% en 2002. Cette indicateur semble montrer la volonté indépendances chez les épouses japonaises.
Disons qu’avec cette population vieillissante, cette idée que les femmes reprennent le monde du travail est presque inéluctable déjà sans prendre en compte cette volonté de la femme à vouloir « s’émanciper ». Par contre en y pensant sauf si les grands parents sont disponibles la garde des enfants dont les deux parents travaillent risque d’être compliquée car si je ne me trompe pas les établissements de garde d’enfants en bas âge ne sont pas nombreux. Un peu comme en France. Donc d’un autre côté cela va peut être décourager encore plus les japonais à faire des enfants.
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