Dans la revue de presse de ce mercredi 29 juillet, nous aborderons : les rives d’une rivière qui ont cédé provoquant des inondations, l’île de Sado qui connait son premier cas de coronavirus, et enfin une équipe de scientifiques qui ont fait revivre des microbes vieux de millions d’années.
Inondations au nord-est du pays
De fortes pluies ont provoqué d’importantes inondations dans le département de Yamagata, dans le nord-est du Japon. Les rives du fleuve Mogami ont cédé à plusieurs endroits provoquant les inondations. Aucune victime n’a été signalée. La rivière a franchi ses rives à trois endroits dans la ville d’Oishida ainsi que dans le village d’Okura. Il y a au moins 80 hectares de terres inondées ce mercredi matin. Environ 90 habitations ont été endommagées par les inondations et près de 2 500 personnes ont été évacuées.
Premier cas de covid-19 sur l’île de Sado
Il a été confirmé qu’un résident de l’île de Sado, dans la mer du Japon, était porteur du coronavirus le 22 juillet. Il s’agit de la première infection pour cette île éloignée. Cela suscite l’inquiétude des résidents, car le patient n’avait pas quitté l’île en juillet. L’île du département de Niigata a accueilli de nombreux touristes pendant le week-end prolongé de quatre jours qui s’est terminée le 26 juillet. Beaucoup d’habitants craignent que les infections ne se propagent à l’avenir. Il n’y a que quatre lits à l’hôpital général de Sado qui peuvent être utilisés par des patients atteints de maladies infectieuses.
Des scientifiques font revivre des microbes d’il y a 100 millions d’années
Des scientifiques ont réussi à faire revivre des microbes qui dormaient au fond de la mer depuis l’âge des dinosaures. Les organismes ont pu se nourrir et même se multiplier après des années dans les profondeurs. Leurs recherches mettent en lumière le pouvoir de survie de certaines des espèces les plus primitives de la Terre. Une équipe a analysé des échantillons de sédiments anciens. Ceux-ci ont été déposés il y a plus de 100 millions d’années sur les fonds marins du Pacifique Sud. Cette équipe est dirigée par l’Agence japonaise pour les sciences et technologies marines et terrestres.