Dans la revue de presse du vendredi 8 juillet, nous aborderons : l’attaque perpétrée contre l’ex-premier ministre Shinzô Abe, la rencontre des ministres des Affaires étrangères au G20, et la surveillance du Japon par la Chine et la Russie.
Shinzô Abe victime d’une attaque
Ce vendredi, l’ancien Premier ministre Shinzô Abe, 67 ans, a été victime d’une attaque mortelle à l’arme à feu. Alors qu’il se trouvait à Nara pour soutenir le candidat du Parti libéral démocrate, dans le cadre de l’élection de la chambre des conseillers, un individu lui a tiré dessus. Au moment où il allait présenter le candidat, deux coups de feu ont été tirés dans le dos d’Abe. Après avoir été placé en arrêt cardiorespiratoire, il a été transporté à l’hôpital 15 minutes après l’incident. Le suspect, Tetsuya Yamagami, 41 ans, a été arrêté pour tentative de meurtre. En effet, il était en possession d’une arme près de la scène du crime. Il aurait été membre des Forces maritimes d’autodéfense jusqu’en 2005. Par ailleurs, il aurait déclaré : « Je n’avais aucune rancune contre l’ancien Premier ministre Abe pour ses convictions politiques ».
Rencontre des ministres des Affaires étrangères au G20
Les ministres des Affaires étrangères des pays du G20 se sont réunis pour discuter. Ils devraient aborder des sujets tels que la sécurité alimentaire mondiale et la flambée des prix de l’énergie. En outre, ils devraient aussi aborder le sujet de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. À cette occasion, le ministre des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi devrait réitérer l’importance de l’État de droit, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale. Il devrait aussi souligner les efforts du Japon comme la fourniture d’environ 200 millions d’euros d’aide alimentaire à l’Ukraine, au Moyen-Orient et à l’Afrique. Par ailleurs, Hayashi et d’autres responsables du G7 ne se sont pas rendus au dîner de bienvenue, car le ministre des Affaires étrangères russe s’y trouvait et qu’ils considéraient cela comme inapproprié.
Surveillance du Japon par la Russie et la Chine
Les responsables militaires chinois et russes auraient convenu de renforcer leurs activités de surveillance pour renforcer la dissuasion stratégique contre le Japon. Cependant, la Chine et la Russie ont décidé de ne pas effectuer de surveillance conjointe autour du Japon pour le moment. Ces accords auraient été conclus lors d’une réunion en ligne en juin entre de hauts responsables militaires des deux pays. Cette décision fait suite aux désaccords entre les deux pays et Tôkyô. En effet, la Chine et le Japon sont en désaccords quant au statut de Taïwan, que la Chine considère comme une province renégate à réunifier. La Russie, quant à elle, s’oppose aux sanctions économiques que le Japon fait peser sur elle.