Dans la revue de presse de ce mercredi 13 mai, nous aborderons : le décès d’un sumo en raison du coronavirus, puis la hausse du nombre de personnes en grande difficulté, et enfin la visioconférence entre la Corée du Sud, les États-Unis et le Japon.
Décès d’un sumo
Après l’annulation du tournoi d’été, les mauvaises nouvelles s’enchainent pour le monde du sumo. En effet, Shobushi, Kiyotaka Suetake de son vrai nom, est décédé à l’âge de 28 ans, des suites du coronavirus. Il était hospitalisé depuis le 19 avril. Le lutteur qui a fait ses débuts professionnels en 2007 évoluait en quatrième division, au sein de l’écurie Takadagawa. Le manager de l’équipe ainsi que 5 autres lutteurs, dont un de seconde division, ont également été testés positifs. Il s’agit du premier sumo à succomber du coronavirus mais également du premier Japonais âgé de moins de 30 ans.
Tendances suicidaires
En cette période difficile, les services de soutien aux personnes suicidaires sont dépassés par le flot d’appels. En effet, le coronavirus plonge le monde dans un état de grande anxiété, entre crainte pour la santé et problèmes financiers. Le service le plus important connait une hausse des appels de près de 20% par rapport à début avril et l’avant état d’urgence. Sur les quelques 70 appels quotidiens, entre 70 et 80% concernent le coronavirus. La plupart des appellants sont des hommes âgés de la quarantaine ou de la cinquantaine et qui sont inquiets concernant leur situation financière, en raison du manque de clients ou de la fermeture d’entreprises.
Visioconférence internationale
Trois officiels de la Corée du Sud, des États-Unis et du Japon se sont entretenus ce mercredi, par vidéo, afin de planifier une rencontre des ministres de la Défense, sous le même format en raison du coronavirus. Ils ont, en effet, souligné l’importance d’une coopération internationale dans la gestion de la crise nord-coréenne. Pyongyang continue ses tirs de missiles alors que le reste du monde lutte contre la pandémie. Des soldats du nord ont également pris pour cible, plus tôt ce mois-ci, un poste de garde sud-coréen dans la zone démilitarisée. Contre la menace nucléaire que représente Kim Jong-un, Séoul et Tôkyô sont prêts à mettre leurs différents de côté.