Dans la revue de presse du vendredi 20 janvier, nous aborderons : le déclassement du covid, les possibles sanctions contre un absentéiste ainsi que la hausse des suicides.
Juste une grippe
Le Premier ministre Fumio Kishida s’est engagé à rétrograder, ce printemps, le statut du covid-19 à une maladie de classe 5, soit au même niveau que la grippe saisonnière. Cette décision conduirait à des changements importants dans les restrictions contre le virus. On se dirige ainsi vers une normalisation progressive des activités sociales et économiques. Plusieurs mesures sont déjà envisagées par le gouvernement :
- une période de quarantaine de sept jours pour les patients et de cinq jours pour les cas contacts,
- la fin de la prise en charge complète pour le traitement et l’hospitalisation des patients,
- l’autorisation pour les hôpitaux ordinaires d’examiner les patients atteints du covid,
- la fin des mesures de contrôle et des déclarations d’état d’urgence sanitaire,
- la fin des masques en intérieur.
Pas de retour au Japon
Ce vendredi, la Commission des règles et de l’administration de la Chambre haute a rejeté la notification de voyage à l’étranger soumise par GaaSyy, youtubeur et élu de cette même chambre pour le parti s’opposant, entre autres, à la NHK. De son vrai nom Yoshikazu Higashitani, il réside à Dubaï et n’a assisté à aucune session de la Diète depuis son élection en juillet 2022. C’est pourquoi des élus de l’alliance au pouvoir, mais aussi de l’opposition, demandent des sanctions à son encontre. Higashitani a fui le Japon et ne souhaite pas rentrer de peur d’être arrêté pour des faits de fraude.
Les hommes plus touchés
En 2022, le nombre de suicides a augmenté par rapport à l’année précédente. Cette hausse est notamment poussée par une augmentation des cas chez les hommes, la première depuis 13 ans. 21 584 suicides ont été enregistrés dans le pays dont 14 543 pour les hommes, soit une augmentation de 604 décès pour ceux-ci. Pour les femmes, les chiffres ont très légèrement baissé mais reste encore bien supérieurs à ceux d’avant pandémie. Celle-ci a aggravé les cas d’isolement et de précarité entrainant une hausse des suicides après dix ans de baisse.