Dans la revue de presse du mardi 11 mai, nous aborderons : la découverte d’un mécanisme ADN, des îles du sud-ouest bientôt à l’UNESCO et une dame de 100 ans qui a battu le virus.
Nouveau mécanisme ADN
Une équipe comprenant des chercheurs de l’université de Kyôto a révélé le fonctionnement unique d’une séquence ADN que l’on trouve dans les algues et d’autres plantes et qui plie et lie l’ADN des chloroplastes utilisés dans la photosynthèse afin de les rendre plus compacts à l’intérieur des cellules. L’équipe a déclaré que la protéine, qui ressemble à « deux mains », plie, regroupe et lie l’ADN. Les résultats ont été publiés le 10 mai dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS). L’équipe, composée, entre autres, de Yoshiki Nishimura, professeur adjoint spécialisé dans la génétique moléculaire des plantes à l’École supérieure des sciences de l’université de Kyôto, et de la chercheuse Mari Takusagawa, a utilisé l’algue verte Chlamydomonas dans ses recherches. L’équipe a noté que même si cette protéine ne fonctionne pas, les activités de la cellule ne sont pas interrompues et celle-ci est toujours capable de réaliser la photosynthèse. Le professeur Nishimura a déclaré : « Il est étonnant que la plante puisse continuer à faire de la photosynthèse même si l’ADN s’effiloche. On pense que la structure des nucléoïdes est liée à l’expression des gènes et à l’héritage génétique, entre autres facteurs, et nous aimerions élucider ces questions dans de futures recherches. »
Des îles au patrimoine mondial de l’UNESCO
Un groupe consultatif de l’UNESCO a recommandé lundi qu’une chaîne d’îles du sud-ouest du Japon, dotée de forêts subtropicales denses, soit ajoutée à la liste des sites naturels du patrimoine mondial. L’inscription de cette zone de 43 000 hectares, devrait être officiellement approuvée lors d’une session en ligne du Comité du patrimoine mondial entre le 16 et le 31 juillet. Les îles concernées sont, l’île d’Amami-Oshima et l’île de Tokunoshima dans le département de Kagoshima ainsi que la partie nord de l’île principale d’Okinawa et l’île d’Iriomote dans le département d’Okinawa. L’organe consultatif a estimé que ces îles sont cruciales pour la préservation de la biodiversité et a demandé des mesures de protection comme le plafonnement du nombre de touristes sur l’île Iriomote. « La nouvelle inspire des rêves qui peuvent égayer l’atmosphère au milieu de la pandémie de coronavirus », a déclaré le maire d’Amami, Tsuyoshi Asayama, s’engageant à poursuivre les efforts en vue de l’enregistrement du site. Si elles sont inscrites, les îles du sud-ouest du Japon deviendraient le cinquième site naturel du patrimoine mondial du pays, après les îles Ogasawara, qui ont été ajoutées à la liste en 2011. Il y a actuellement 23 sites du patrimoine mondial au Japon.
100 ans et guérie de la COVID-19
Une femme de 100 ans hospitalisée en janvier pour le coronavirus et sortie de l’hôpital après environ un mois a décrit son rétablissement lors d’une conférence de presse tenue le 10 mai avec l’un de ses médecins. Ayako Ito, une habitante de la ville d’Otsu, dans le département de Shiga, s’est rétablie de manière spectaculaire après une grave crise de COVID-19 qui l’a obligée à recevoir de l’oxygène. Elle a souri et a déclaré : « Faire confiance aux médecins est la chose la plus importante dans le traitement, et se surpasser soi-même est également important. » Ito est née en 1920 et a grandi à Otsu. Le Dr Taku Yamaguchi, qui a dirigé ses soins, se souvient : « Elle était toujours positive et ne cessait de s’inspirer d’elle-même ». « Lorsque la pandémie de coronavirus sera terminée, je veux aller voir des matchs de baseball professionnel et voyager à l’étranger. J’ai encore la vie devant moi », a déclaré Ito, qui compte bien profiter de la vie encore quelques temps.