La revue de presse du lundi 28 octobre, nous aborderons : la défaite de la coalition au pouvoir, le record de femmes élues à la Chambre basse, ainsi que les marchés qui réagissent après l’élection.
Défaite à la Chambre basse
Le Premier ministre Shigeru Ishiba, qui espérait consolider son pouvoir via des élections, a vu son capital politique s’effriter alors que son parti, le Parti libéral-démocrate, a perdu sa majorité à la Chambre des représentants pour la première fois en 15 ans. Les divisions internes, un scandale financier et la gestion de l’économie ont conduit de nombreux électeurs non affiliés à voter pour l’opposition, renforçant notamment le Parti démocrate constitutionnel. La faible popularité d’Ishiba et les critiques internes menacent son mandat. Des réformes radicales sont jugées nécessaires pour restaurer la confiance publique, alors que les élections de la Chambre haute sont dans moins d’un an.
Plus d’élues
Lors des élections de dimanche, 73 femmes ont été élues à la Chambre basse. Il s’agit d’un record avec 16% de ses membres qui sont des femmes, bien que cela reste en dessous de la moyenne mondiale qui est de 27%. Le Parti démocrate constitutionnel a obtenu le plus grand nombre de femmes élues, suivi par le Parti libéral-démocrate. Malgré des progrès, le Japon reste à la traîne en matière de parité politique, se classant 118e sur 146 pays en égalité des genres. La représentation féminine dans le Cabinet d’Ishiba a également diminué. Hanako Ohmura souligne l’importance d’améliorer l’environnement politique pour que les femmes puissent exprimer leurs idées et influencer les politiques.
Réaction des marchés
Après la défaite de la coalition au pouvoir, le yen a chuté de 1%, atteignant environ 153,5 yens contre le dollar, tandis que la bourse japonaise a bondi de 2%. La faiblesse du yen favorise les exportateurs, et les analystes anticipent peu de changements dans la politique économique malgré l’incertitude politique. Le Parti libéral-démocrate et le Kômeitô devront coopérer avec d’autres partis pour avancer leurs politiques, ce qui pourrait ralentir les hausses de taux de la Banque du Japon. L’influence accrue de l’opposition pourrait favoriser des mesures de relance budgétaire et soutenir les marchés d’actions japonais.