Dans la revue de presse du mercredi 21 février, nous aborderons : le déficit commercial du Japon, les pratiques frauduleuses par des résidents étrangers, et enfin le manque de succès d’un système de livraison par drone.
Exportations japonaises
Les exportations japonaises ont enregistré une hausse d’environ 12% en janvier, principalement en raison de l’augmentation des livraisons de véhicules, de pièces automobiles et d’autres machines. Cette croissance significative a contribué à réduire le déficit commercial du Japon à 1 760 milliards de yens (10,912 milliards d’euros), soit environ la moitié d’il y a un an, car les importations ont diminué de 9,6% par rapport à l’année précédente. En ce qui concerne la répartition géographique, les exportations ont enregistré une hausse en direction de l’Amérique du Nord, du reste de l’Asie et du Moyen-Orient. En parallèle, les importations ont globalement diminué en provenance de toutes les régions du monde. Les importations, en déclin mensuel depuis près d’un an, ont totalisé 9 000 milliards de yens (55,800 milliards d’euros). Les diminutions les plus marquées ont été enregistrées dans les secteurs du pétrole, du gaz naturel et du minerai de fer.
Pratiques frauduleuses
C’est un fléau de taille sur l’Archipel : de nombreux résidents permanents étrangers évitent intentionnellement ou retardent à plusieurs reprises le paiement de leurs impôts. Une pratique frauduleuse qui se démocratise de plus en plus et pose problème pour l’économie. L’Agence japonaise des services d’immigration ne compte pas rester les bras croisés et envisage de révoquer ou de déclasser le statut de ces résidents. Elle prévoit un programme ayant pour objectif de hisser les compétences des travailleurs étrangers à un niveau déterminé dans un délai de trois ans, leur offrant ainsi la possibilité d’obtenir la résidence permanente. Le noyau du problème réside ainsi dans le fait que les résidents permanents peuvent conserver leur statut même s’ils ne paient pas leurs impôts ou leurs cotisations de sécurité sociale. L’agence envisage également un nouveau système grâce auquel les gouvernements locaux pourraient signaler les cas de ressortissants étrangers qui ne paient pas d’impôts.
Manque de succès
Malgré sa technologie de pointe, un service de livraison financé par l’État faisant usage d’un drone et de véhicules électriques fermera fin mars après avoir seulement reçu une commande utilisant le drone. Ce service de livraison futuriste a été lancé en janvier 2023 par un conseil relevant de la chambre de commerce locale afin de stimuler le quartier commerçant de Katsûra et permettre à des résidents vulnérables de ne pas avoir à se déplacer, en vain. En effet, bien que le service de drones ait effectué des vols de démonstration et des essais au cours de l’année qui a suivi sa mise en place, aucun vol n’a été enregistré pour livrer quoi que ce soit à un client. Un projet noble pourtant tombé à l’eau…