Dans la revue de presse du lundi 18 novembre, nous aborderons : le renforcement des alliances en Indo-Pacifique, la visite du ministre des Affaires étrangères en Ukraine, ainsi que l’abandon du projet de rails sur le mont Fuji.
Renforcement en Indo-Pacifique
Les ministres de la Défense du Japon, de l’Australie et des États-Unis ont renforcé leur coopération pour contrer les défis sécuritaires en Asie-Pacifique. Lors d’une réunion à Darwin, Australie, ils ont annoncé des exercices amphibies réguliers et une participation accrue aux manœuvres trilatérales, comme Talisman Sabre. Des consultations trilatérales sur la défense, le partage de renseignements et la coordination opérationnelle ont été mises en place. Ils ont aussi discuté de la collaboration industrielle, incluant des technologies autonomes et aéronautiques. Ces efforts visent à renforcer la dissuasion collective face à la Chine, tout en impliquant d’autres partenaires régionaux pour maintenir la stabilité.
Visite surprise en Ukraine
Le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, a effectué une visite surprise en Ukraine, affirmant le soutien continu du Japon à Kiev et exprimant des préoccupations face à la coopération militaire croissante entre la Russie et la Corée du Nord. Il s’est notamment montré inquiet de l’envoi de 10 000 soldats nord-coréens en soutien à Moscou. Lors de sa rencontre avec le ministre ukrainien Andrii Sybiha et le président Volodymyr Zelenskyy, Iwaya a souligné l’importance de la sécurité en Europe et dans l’Indo-Pacifique, tout en promettant un renforcement du partage de renseignements et du dialogue bilatéral. Le Japon reste un allié fidèle de l’Ukraine contre l’agression russe.
Rails sur le Fuji ?
Le département de Yamanashi a abandonné son projet de système léger sur rail pour le mont Fuji et envisage un tramway hybride chinois fonctionnant à l’hydrogène, conçu par CRRC. Ce système, roulant sur pneus, réduirait les coûts de construction tout en limitant les surcharges estivales et les émissions de CO₂. Le gouverneur Kôtarô Nagasaki préfère toutefois une solution développée par des entreprises japonaises, idéalement basées à Yamanashi. Ce tramway relierait le mont Fuji à une gare régionale, avec une mise en service prévue d’ici 2034. Une étude de faisabilité sera menée avant consultation publique, face aux enjeux de surtourisme et d’impact environnemental.