Dans la revue de presse de ce vendredi 23 août, nous aborderons : la génération de travailleurs précaires à cause de la bulle économique, puis les 1000 ans du roman considéré comme le tout premier de l’Histoire selon les historiens japonais, et enfin le kakigori : dessert de l’été qui remet sur pieds le commerce de glace naturelle.
Aide à la génération perdue
Le gouvernement apportera son soutien à certains travailleurs entre 30 et 40 ans en difficulté financière, une catégorie de la population appelée « génération perdue ». Elle regroupe ceux qui ont obtenu leur diplôme et qui, après l’effondrement de la bulle économique au début des années 1990, ont connu une grave pénurie de l’emploi. Selon l’économiste Yusuke Shimoda, ces travailleurs devraient beaucoup dépenser pour payer une maison ou les études de leurs enfants, mais leur pouvoir d’achat actuel « jette une ombre sur la croissance économique globale du pays ».
Un anniversaire littéraire
Il y a presque 1000 ans naissait le plus grand classique de la littérature japonaise, le Dit du Genji. Ce roman de 54 tomes a été écrit par Murasaki Shikibu au XIème siècle, dame de Cour dont le vrai nom reste encore à ce jour inconnu. Couvrant une période de 70 ans, ces écrits racontent l’histoire du prince Hikaru Genji en quête de l’amour dans une première partie alors que la seconde se concentre sur ses descendants. Le prince serait inspiré de Fujiwara no Michinaga, membre du clan des Fujiwara. On dit que le Dit du Genji serait le premier roman écrit au monde.
Un nouveau souffle glacé
Alors que la production de glace naturelle avait presque disparue, le kakigori, glace râpée, fait sa réapparition. Après s’être lancé dans cette production-là il y a plus de dix ans, M. Yamamoto a été repéré par le grand magasin tokyoïte Mitsukoshi qui l’a aidé à remettre le kakigori au goût du jour en devenant l’un de ses clients. Ainsi, la glace naturelle saupoudrée d’une purée de fruits est devenue un dessert haut de gamme. En donnant un nouveau souffle à ce dessert traditionnel, M. Yamamoto a déjà trouvé preneur pour les 160 tonnes de sa dernière récolte.