Dans la revue de presse de ce vendredi 18 décembre, nous aborderons : la demande de validation du vaccin Pfizer, l’accord pour deux navires Aegis, et enfin la remise en ligne d’un site polémique.
Demande d’approbation
Le groupe pharmaceutique américain Pfizer a demandé, ce vendredi, au ministère japonais de la Santé d’approuver son nouveau vaccin contre le coronavirus. Il s’agit du premier fabricant de vaccins à faire une telle demande dans le pays. Si la demande est validée, les vaccinations pourraient commencer dès mars. Le Japon a déjà convenu avec Pfizer une livraison de 120 millions de doses au cours du premier semestre de l’année prochaine, suffisamment pour 60 millions de personnes, soit environ la moitié de la population. « Nous examinerons strictement l’efficacité et l’innocuité (du vaccin) avant de porter un jugement », a déclaré la ministre de la Santé Norihisa Tamura lors d’une conférence de presse.
Choix stratégique
Le Japon a approuvé la construction de deux navires de guerre équipés du système d’interception de missiles Aegis. Cette décision apparait comme une alternative après l’abandon du plan visant à un déploiement terrestre. Alors que le gouvernement avait donné son feu vert pour développer des missiles à longue portée capables d’attaquer les navires ennemis en restant hors d’atteinte, il a dû faire machine arrière sur ce point. Cette décision intervient alors que le Japon cherche à renforcer ses capacités de défense face à la menace de missiles nord-coréens et à l’affirmation de la Chine dans la région.
Site polémique
Le gouvernement japonais a remis en ligne son site internet sur les îles Senkaku. Cela est une réponse à l’affirmation du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, de la revendication par Pékin de ce petit archipel. Le site présente des rapports rédigés par des experts appuyant la revendication territoriale du Japon. Le site sera par la suite réorganisé en une base de données en ligne, avec des commentaires d’experts et des vidéos. Des traductions en anglais devraient être également ajoutées plus tard. Le site couvre également les îlots Dokdo contrôlés par la Corée du Sud en mer du Japon.