Depuis des années, la démographie japonaise n’a pas belle mine : Infertilité, baisse des naissances, longévité accrue… Des facteurs problématiques pour l’emploi et l’évolution de l’économie japonaise. Des solutions peuvent enrayer ce problème, comme l’immigration ou même la robotisation. Si l’un est presque inné pour les japonais, l’immigration est encore compliquée.
Avec un accroissement naturel négatif en 2015 (-0,16%), le Japon tient une bombe à retardement entre les mains. La longévité des Japonais augmente, alors que le taux de natalité baisse. S’il n’y a pas assez de jeunes pour soutenir les générations plus âgées, le Japon peut voir son économie baisser. Deux solutions s’offrent au pays pour empêcher une dégringolade de son économie : Développer la robotisation ou accueillir des immigrés. Mais le Japon ne semble pas encore tout à fait prêt pour cette deuxième option. Avec seulement 28 asiles accordées en 2016 sur plus de 10 000 demandes, le Japon n’est pas l’un des pays les plus accueillants. Ajouté à cela, on retrouve le manque d’aides accordées aux immigrés qui se retrouvent souvent livrés à eux même et qui ne permet pas une bonne insertion dans la vie active.
La carte de la robotisation est celle qui semble avoir séduit les Japonais. Avec 12% du PIB crée par les robots, le Japon se positionne comme l’un des pays les plus friands de robots. Cette robotisation permettrait de réduire l’impact négatif sur l’économie. Pourtant, cette solution, bien que pratique, ne permet pas d’enrayer les aspects plus « sociales ». Le Japon devra, à terme s’ouvrir un peu plus à l’immigration.