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<div class=’rss_texte’><p class="spip">Des gardes-côtes japonais accompagnent depuis décembre les pêcheurs à la baleine en Antarctique pour les protéger des écologistes, a indiqué mardi l’Agence des gardes-côtes du Japon.</p> <p class="spip">Une flotte baleinière japonaise est partie en novembre pour une campagne de pêche d’un millier de cétacés dans l’Antarctique et des officiers gardes-côtes l’ont rejointe en décembre, a annoncé le journal Mainichi Shimbun.</p> <p class="spip">"Les gardes-côtes sont là-bas pour protéger vies humaines et matériel qui ont souffert à cause des militants" antipêche, a confirmé le porte-parole des gardes-côtes, Takashi Matsumori.</p> <p class="spip">Les gardes-côtes japonais constituent un corps indépendant de l’armée et de la police. Ils sont habituellement armés.</p> <p class="spip">Ils pourraient par exemple "arrêter des militants qui voudraient monter sans permission à bord d’un navire", a poursuivi M. Matsumori, qui a toutefois refusé de préciser leur nombre.</p> <p class="spip">Ils ne sont pourtant pas intervenus lorsque deux militants de l’association Sea Sheperd ont réussi à monter sur un baleinier pour protester contre la chasse à la baleine à la mi-janvier.</p> <p class="spip">M. Matsumori a expliqué que les gardes-côtes se trouvaient à ce moment-là sur un autre navire au loin.</p> <p class="spip">L’incident avait provoqué des tensions entre le Japon et l’Australie, fervente opposante à la chasse, et les deux militants n’avaient été remis par les Japonais que deux jours plus tard à un navire militaire australien croisant dans l’Antarctique.</p> <p class="spip">Sea Sheperd a toutefois annoncé lundi que son navire était contraint de quitter la zone pour rentrer à son port d’attache, en raison d’un manque de carburant. Le mouvement Greenpeace qui avait lui aussi dépêché un bateau sur place, a annoncé dès samedi devoir repartir pour les mêmes motifs.</p> <p class="spip">La campagne de pêche japonaise, parfois perturbée par les écologistes ces dernières semaines, va donc reprendre.</p> <p class="spip">Le Premier ministre japonais, Yasuo Fukuda, a argué la semaine passée que cette pêche avait une vocation "scientifique".</p> <p class="spip">Le Japon exploite une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour les pêches dites "scientifiques", alors que la CBI interdit toute chasse commerciale. Par AFP</p></div>