Il y a 2 semaines, Tepco s’inquiétait déjà de la pollution des eaux autour de la centrale de Fukushima Dai Ichi. En effet, les mesures effectuées indiquaient une augmentation de tritium dans un puits de mesure proche de la mer.
Cette semaine, les mesures ont révélé une très forte augmentation de la présence de césium, un élément très polluant, dans le même puits. Des taux de 11 000 becquerels de césium 134 et 22 000 becquerels de césium 137 ont été enregistrés, soit 100 fois plus que lors de la mesure du vendredi 5 juillet.
L’échantillon comprenait également près de 900 000 becquerels d’autres substances radioactives, dont du strontium.
Des mesures dans le complexe de la turbine ont montré que le niveau de césium 134 et 137 y restait stable et Tepco ne peut expliquer pourquoi il existe de telles différences.
Selon l’Autorité de Régulation Nucléaire (ARN), ces eaux polluées contamineraient l’océan Pacifique. « Nous devons trouver la cause de la contamination et mettre la priorité sur la mise en œuvre de contre-mesures » a déclaré le président de l’agence. L’ARN exhorte Tepco à accélérer la construction d’une enceinte de confinement entre la centrale et l’océan. Ce mur, qui doit profondément s’enfoncer dans le sol, devait, initialement, être terminé en mars 2015. Elle demande également de canaliser les eaux contaminées dans des tranchées.
À noter également, le décès ce mardi 9 juillet de Masao Yoshida, directeur de Fukushima Dai Ichi lors de l’incident. Il était resté sur place afin d’essayer d’éviter la fusion des réacteurs. Il est mort à l’âge de 58 ans d’un cancer de l’œsophage.