Le 9 janvier 2018, le Département d’Etat Américain a approuvé l’exportation de missiles vers le Japon, un événement marquant puisqu’une telle exportation n’avait jamais été acceptée auparavant.
Une situation de crise
Il y a quelques temps, Kim Jong-Un, dirigeant de la Corée du Nord, déclarait qu’il développait les programmes nucléaires et les missiles de son pays. En réaction à cela, Donald Trump, président des Etats-Unis, a encouragé le Japon à acheter des armes américaines sous plusieurs motifs comme se protéger de la menace nord-coréenne ou encore améliorer les capacités maritimes de défense japonaises. Le responsable de la vente ajoute que cette vente pourra « contribuer à la politique étrangère et à la sécurité nationale des Etats-Unis en renforçant la capacité du Japon à défendre le Japon et le Pacifique occidental contre les menaces balistiques ».
Les missiles SM-3 Block IIA
Ces missiles voyagent cinq fois plus vite que les missiles SM-3 actuellement utilisés par la marine américaine et leur portée d’interception est plus grande. Les Japonais comptent mettre en place les SM-3 Block IIA sur leurs destroyers de classe Aegis, leurs systèmes Aegis Ashore terrestres et leurs chasseurs furtifs F-35 Lightning II.
Une vente d’armes peut en cacher une autre
Dans le cadre de l’accord passé entre les deux pays, la vente de ces missiles est estimée à 133,3 millions de dollars selon un communiqué du Département d’Etat Américain. Apparemment, cet achat comporterait d’autres types de missiles, services techniques, d’ingénierie et de soutien logistique.