Alors que le 11 mars dernier marquait les 6 ans de la catastrophe nucléaire de Fukushima, les restrictions sur l’importation de produits issus de la pêche et de l’agriculture japonaise sont toujours en cours dans certains pays, comme la Chine, la Corée du Sud ou encore la Russie. Pourtant, des signes encourageants commencent à se voir.
Quelques pays restent réticents à lever les restrictions envers les préfectures les plus touchées par l’incident. On y retrouve principalement des pays voisins au Japon, comme la Chine, Hong Kong, la Corée du Sud ou encore la Russie, qui ont gardé leurs marchés fermés jusque là. Cette retenue provient probablement avant tout d’une crainte de contamination radioactive, mais semble également être liée au domaine politique. Le Japon tente depuis de promouvoir ses différents produits, comme lors de la visite du gouverneur de Fukushima, Masao Uchibori, en Thaïlande en mai 2016. Des tentatives qui semblent porter leurs fruits puisque le gouvernement taïwanais a annoncé en novembre 2016 envisager de lever les restrictions pour quatre préfectures japonaises.
Selon le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche japonais, après la catastrophe, 54 pays avaient imposé des restrictions sur les importations de produits agricoles et issus de la pêche japonaise. Un nombre tombé à 33 pays, dont beaucoup, comme l’Union Européenne, ont depuis assoupli leurs réglementations et autorisé certains produits portant des certificats d’origine.