Dans la revue de presse de ce jeudi 20 juin, nous aborderons : les relations entre le Japon et la Corée du Sud qui ne s’améliorent pas malgré l’approche du G20, puis le rite de succession de l’empereur sujet à controverse et enfin la nouvelle loi visant à interdire aux parents de punir physiquement leurs enfants.
Le Japon met la pression à la Corée du Sud
Le Japon a rejeté l’offre sud-coréenne de règlement diplomatique d’un différent sut le travail forcé en temps de guerre, affirmant que le temps des pourparlers était déjà passé et qu’il cherchait maintenant un processus d’arbitrage impliquant d’autres pays. En effet, la Corée du Sud réclame des indemnisations pour les victimes du travail forcé durant la période coloniale de 1910-1945 par Tôkyô, tandis que le problème est censé avoir été réglé par un accord de 1965, en vertu duquel la Corée du Sud va devoir former un groupe spécial d’arbitrage avec des membres choisis entièrement par d’autres pays, afin de régler ces tensions.
Le rite de succession de l’empereur ne changera pas
Le 22 octobre 2019, à 13h, aura lieu le rituel d’intronisation de l’empereur Naruhito devant des invités internationaux, suivant le style adopté par son père en 1990, malgré les controverses entourant sa nature. En effet, les critiques affirment que la proclamation de l’empereur sur une estrade dominant la foule et s’élevant au dessus du Premier ministre viole le principe constitutionnel selon lequel la souveraineté de la nation réside dans son peuple. Malgré ces contestations, le rituel ne changera pas de sa célébration traditionnelle.
Nouvelle loi visant à protéger les enfants
Le parlement japonais a adopté une nouvelle loi interdisant aux parents et tuteurs de punir physiquement leurs enfants à la suite de plusieurs cas mortels d’abus commis au nom de la discipline. Aussi, une autre loi a été amendée pour renforcer la capacité des centres de protection de l’enfant à intervenir dans les cas de maltraitance. Mais il n’y a pas encore de sanction mise en place et il va être nécessaire d’éduquer les parents sur la manière de discipliner leurs enfants sans recourir aux châtiments corporels.