Dans la revue de presse du mardi 10 octobre, nous aborderons : la destitution d’un député, le retour en arrière à Saitama, ainsi que la pénurie de main-d’œuvre dans le domaine du soin.
Sanction contre un député
Le Parti de l’Innovation du Japon a décidé de renvoyer un de ses députés qui s’est rendu en Russie ce mois-ci sans avoir averti le gouvernement. Les cadres du parti ont décidé de la destitution de Muneo Suzuki lors de leur réunion, suite à des appels pour des mesures disciplinaires strictes. Pendant son voyage début octobre, une déclaration de Suzuki affirmant avoir « 100% confiance » dans la Russie pour gagner la guerre en Ukraine a été relayée par les médias russes. Suzuki a rencontré le vice-ministre des Affaires étrangères Andrey Rudenko, marquant ainsi la première visite d’un député japonais en Russie depuis le début de l’invasion en février de l’année dernière.
Les enfants seuls à la maison
Les révisions proposées à une ordonnance départementale de Saitama, visant à interdire aux parents de laisser leurs jeunes enfants seuls à la maison, seront retirées après avoir suscité de vives critiques. Cette interdiction avait été proposée par un groupe de membres du Parti Libéral-Démocrate (PLD) à l’Assemblée de Saitama. Le chef du groupe, Takumi Tamura, a annoncé ce retrait lors d’une conférence de presse. Les révisions auraient empêché les parents de laisser seuls à la maison les enfants jusqu’à la troisième année de l’école primaire. La proposition avait été critiquée pour son éloignement de la réalité de la vie quotidienne et ne comportait pas de sanctions spécifiques.
Services de soin en difficulté
Près de 70% des prestataires de services de soin font face à des pénuries de main-d’œuvre, selon une enquête menée l’année dernière par un syndicat de l’industrie. Cette pénurie est principalement marquée chez les aides à domicile, où 83,5% des établissements de soins gériatriques ont déclaré manquer de personnel pour assurer les services nécessaires. L’enquête a également révélé que 66,3% des établissements de soins infirmiers rencontraient des pénuries de main-d’œuvre. De plus, 69,1% des établissements avaient du personnel âgé de 65 ans ou plus, avec plus d’un quart des aides à domicile dans cette tranche d’âge. Les bas salaires et la lourde charge de travail rendent cette carrière peu attrayante.