Le gouvernement japonais a soumis à l’UNESCO mercredi sa proposition pour qu’une chaîne d’îles dans le sud-ouest du pays et une douzaine de sites liés à l’histoire des chrétiens persécutés du Japon soient ajoutés aux sites naturels et culturels inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial.
Les sites naturels proposés comprennent les îles Amami-Oshima et Tokunoshima dans la préfecture de Kagoshima, la partie nord de l’île principale d’Okinawa et l’île Iriomote, également dans la préfecture d’Okinawa. On pourra également y retrouver l’église catholique Oura, dans la ville de Nagasaki désignée comme trésor national, qui est aussi la plus ancienne église encore debout dans le pays. Le village de Sakitsu à Amakusa dans la préfecture de Kumamoto, où les chrétiens ont pratiqué leur foi en secret, est également compris dedans.
Le Comité du Patrimoine Mondial de l’UNESCO examinera la proposition et décidera si les sites seront ajoutés à la liste d’ici l’été 2018.