Dans la revue de presse du mercredi 11 septembre, nous aborderons : la détresse psychologique des Japonaises, la hausse des frais de scolarité à l’Université de Tôkyô, ainsi qu’un manchot retrouvé après deux semaines.
Les femmes en détresse
Selon un rapport de la Société japonaise de médecine d’urgence, environ 60% des personnes hospitalisées pour tentative de suicide et automutilation au Japon, entre décembre 2022 et décembre 2023, étaient des femmes. Sur 1 987 cas recensés, 1 254 concernaient des femmes et 733 des hommes. Les personnes dans la vingtaine représentaient la plus grande part des cas, suivies par celles dans la trentaine. Le nombre de femmes âgées de 10 à 29 ans était plus de deux fois supérieur à celui des hommes dans la même tranche d’âge.
Augmentation des frais
L’Université de Tôkyô, l’une des meilleures du pays, prévoit d’augmenter ses frais de scolarité de 20% à partir de 2025, une première en 20 ans. Les frais actuels de 535 800 yens (3 430 euros) par an passeront à 642 960 yens (4 115 euros) pour les nouveaux étudiants en licence dès 2025 et en master dès 2029, sans affecter les doctorats et les programmes de droit. L’université étendra aussi son aide financière aux étudiants dont les revenus familiaux sont inférieurs à 6 millions de yens. L’augmentation est justifiée par la compétition mondiale dans l’enseignement supérieur et vise à améliorer l’environnement éducatif. Les étudiants ont protesté après cette annonce.
Sain et sauf
Un manchot du Cap femelle de six ans, a été retrouvé sain et sauf après avoir échappé à une exposition sur l’île de Himaka, dans le département d’Aichi. Échappé le 25 août, il a parcouru plus de 40 km le long de la côte ouest de la péninsule de Chita. Ce manchot, élevé en captivité et n’ayant jamais nagé en pleine mer, a été récupéré près du parc marin de Shinmaiko après deux semaines. Il a été repéré et a répondu à son nom. L’organisateur de l’événement s’est dit surpris par sa capacité d’adaptation.