Dans la revue de presse du mercredi 25 septembre, nous aborderons : les discussions sur la sécurité des Japonais en Chine, les inquiétudes concernant certains candidats à la présidence du PLD, ainsi que le problème des mangoustes à Okinawa.
Sécurité des ressortissants japonais en Chine
Le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a exhorté le Japon à gérer calmement le meurtre d’un écolier japonais à Shenzhen, évitant toute politisation. Lors d’une rencontre à l’ONU, son homologue japonaise Yôko Kamikawa a exigé des explications sur l’attaque et a dénoncé les messages anti-japonais sur les réseaux sociaux, menaçant la sécurité des enfants. Pékin, insistant sur l’absence de motivation politique, a promis une enquête. Malgré cela, les relations sino-japonaises restent tendues en raison de différends territoriaux, de la question des eaux contaminées de Fukushima et des mouvements militaires chinois récents près du Japon.
Candidats au Yasukuni
Certains candidats à l’élection à la présidence du parti au pouvoir, le Parti libéra-démocrate, ont exprimé leur intention de visiter le sanctuaire Yasukuni, lié à la guerre, s’ils deviennent Premier ministre. Cela suscite des craintes de tensions diplomatiques avec les pays voisins. Sanae Takaichi, ministre de la sécurité économique, a affirmé qu’elle continuerait ses visites. Les anciens ministres Shinjirô Koizumi et Shigeru Ishiba ont, quant à eux, adopté des positions plus prudentes. Des visites passées ont provoqué des réactions négatives, notamment de la part de la Chine et de la Corée du Sud, qui considèrent le sanctuaire comme un symbole du militarisme japonais.
Éradication des mangoustes à Okinawa
Le ministère de l’Environnement a déclaré l’éradication de la mangouste, une espèce invasive, sur l’île d’Amami-Oshima. Introduit en 1979 pour lutter contre les serpents habu et les rats, l’animal s’est avéré inefficace, s’attaquant plutôt à la faune locale, notamment le lapin d’Amami. Grâce à la coopération des habitants, plus de 30 000 mangoustes ont été capturées. En revanche, sur l’île d’Okinawa, où les mangoustes ont été introduits en 1910, l’éradication reste difficile en raison du climat favorable et de la population urbaine dense. Les efforts se concentrent sur la partie nord de l’île, avec un objectif d’éradication fixé pour 2026.