Dans la revue de presse du mardi 19 novembre, nous aborderons : le Japon et le Royaume-Uni se rapprochent, la reprise des voyages sans visa, ainsi que les offres d’emploi pour les étudiants.
Deux plus deux
Le Japon et le Royaume-Uni ont convenu d’organiser des discussions régulières de haut niveau sur la sécurité économique, suite à une rencontre entre leurs dirigeants, Shigeru Ishiba et Keir Starmer, en marge du sommet du G20. Ces « discussions économiques deux-plus-deux » réuniront leurs ministres des Affaires étrangères et de l’Économie pour renforcer la coopération bilatérale et répondre aux défis économiques, y compris les tensions commerciales potentielles avec les États-Unis sous la présidence Trump. Les deux pays ont également discuté de coopération en défense, notamment sur un nouveau chasseur prévu pour 2035, et de questions internationales comme l’Ukraine et l’Asie de l’Est.
Voyage sans visa
La Chine pourrait rétablir les voyages sans visa pour les Japonais, suspendus depuis mars 2020, permettant des séjours de 15 jours. Cette mesure viserait à apaiser les tensions entre les deux pays et stimuler les échanges économiques et culturels. Des personnalités japonaises, dont Toshihiro Nikai et Takeshi Niinami, ont récemment plaidé pour cette reprise. La Chine a déjà rétabli l’exemption pour Singapour et Brunei en 2023, et pour d’autres pays plus récemment. Malgré des tensions passées, comme des arrestations d’expatriés japonais en Chine, cette initiative intervient dans un contexte de relance économique et de renforcement des investissements étrangers.
Jeunes diplômés
Le taux d’étudiants universitaires japonais ayant reçu des offres d’emploi avant leur diplôme, prévu au printemps prochain, a diminué pour la première fois en quatre ans. Il atteint 72,9% au 1er octobre, soit une baisse de 1,9 point par rapport à l’année précédente. Les étudiants, souvent face à plusieurs propositions, prennent davantage de temps pour choisir, ralentissant les embauches. Les baisses touchent à la fois les étudiants en sciences sociales et en sciences dites « dures », avec des variations régionales : le Kantô affiche une hausse (83,6 %), tandis que d’autres régions, comme le Chûbu et le Kinki, enregistrent des reculs significatifs. La situation reste globalement favorable.