Dans la revue de presse du jeudi 9 novembre, nous aborderons : l’emploi du temps serré du Premier ministre japonais, la suppression d’un forum sur l’égalité des genres, ainsi qu’une pénurie de médicaments.
Calendrier chargé
En raison d’un emploi du temps chargé, un des proches collaborateurs du Premier ministre Fumio Kishida a dévoilé qu’il ne dissoudrait pas la chambre basse de la Diète. La nécessité de mettre en place de nouvelles mesures économiques ainsi que la probable convocation d’élections générales d’ici 2024 écartent ce projet. La chute drastique de la cote du gouvernement Kishida suite à deux scandales récents contribue également à son report. Afin de redorer son image, le Premier ministre se concentre principalement sur un nouveau projet budgétaire qui débutera en avril 2024, couplé avec des allégements fiscaux pour les ménages. Il ne reste alors plus beaucoup de marge dans le calendrier du Premier ministre, qui relègue la dissolution de la chambre basse en arrière plan.
Remarques déplacées
Après qu’une chercheuse spécialisée dans les questions liées aux femmes a exprimé son point de vue sur la problématique des eaux de Fukushima, le forum sur les droits de l’Homme, qui devait se tenir dans l’arrondissement de Shinagawa, à Tôkyô a été annulé. Les maires et autres responsables de l’arrondissement n’ont pas apprécié la critique, tenue lors d’une émission télévisée : « Je pense que les poissons ne seront plus pareils« . Ainsi, le Forum sur la Promotion de l’Égalité des Sexes 2023, où elle devait tenir une conférence, passe à la trappe. Selon de nombreux citoyens, cette annulation constitue une violation de la liberté d’expression, et devrait être reconsidérée.
Pénurie de médicaments
Alors que les cas de grippes se multiplient, le Japon fait face à une pénurie de médicaments. Vendu sous le nom de Tamiflu, il s’agit d’un traitement destiné aux enfants, dont l’approvisionnement connaît quelques difficultés. Le ministère de la Santé a demandé que les médicaments par inhalation soient utilisés pour les enfants en tant qu’alternative et ainsi pallier le problème. D’autres techniques sont également suggérées pour rendre accessibles certains médicaments aux enfants et ainsi minimiser les possibles dégâts causés par cette pénurie.