Dans la revue de presse du mercredi 6 novembre, nous aborderons : l’élection de Trump et ses conséquences, la découverte du corps de Claudio Worm, ainsi que les premières neiges sur le mont Fuji.
Il est de retour !
Donald Trump a été réélu président des États-Unis, une victoire qui pourrait bouleverser les relations avec le Japon. Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a félicité Trump et souhaite renforcer l’alliance bilatérale, mais sa propre position politique reste incertaine avec une élection parlementaire imminente. Tôkyô pourrait devoir augmenter sa contribution financière pour le stationnement des troupes américaines, Trump adoptant souvent une politique étrangère transactionnelle. En outre, le Japon, qui a récemment renforcé sa défense, pourrait faire face à des demandes de révisions des accords militaires. Cette nouvelle ère amène le Japon à se préparer pour des ajustements stratégiques majeurs.
Fin macabre
Claudio Worm, un touriste allemand de 21 ans, porté disparu depuis octobre, a été retrouvé mort au large des côtes du département de Wakayama. Son corps, vêtu uniquement d’un jean, a été découvert le 1er novembre après qu’une personne a alerté les garde-côtes. L’identité a été confirmée par un test ADN, mais l’état de décomposition du corps a empêché l’autopsie pour déterminer la cause du décès. Worm avait voyagé de Tôkyô à Wakayama, où il a logé jusqu’au 10 octobre. Ses effets personnels, dont son passeport et son téléphone, ont été retrouvés près de la rivière Kinokawa, et toutes les hypothèses restent à l’étude.
Premières neiges
Le mont Fuji a finalement reçu ses premiers flocons, bien plus tard que d’habitude, en raison de températures exceptionnellement élevées. En moyenne, le sommet enneigé apparaît autour du 2 octobre, mais cette année marque un record historique depuis 1894, dépassant le précédent record du 26 octobre. Les habitants de la région ont partagé des photos de ce manteau neigeux encore léger sur les réseaux sociaux, confirmant sa présence malgré une visibilité réduite en raison de la couverture nuageuse. Le réchauffement climatique aurait contribué à ce retard, rendant octobre plus chaud que la normale au sommet du mont, qui culmine à 3 776 mètres.
Reste à suivre comment vont évoluer les relations nippo-américaines avec Donald Trump et la volonté récente de Ishiba de se détacher petit à petit de l’influence américaine, également sur la question du voisin russe dans le Pacifique.