Dans la revue de presse du vendredi 18 octobre, nous aborderons : l’ONU qui se penche sur la place des femmes au Japon, la coopération pour la création d’un drone autonome, ainsi que le test de caméras corporelles par la police.
L’ONU se penche sur le Japon
Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes a examiné les politiques du Japon lors d’une réunion à Genève. Les discussions ont porté sur l’introduction d’un système de double nom de famille pour les couples mariés et la révision de la loi impériale pour garantir l’égalité des sexes, également au sein de la famille impériale. Le comité a critiqué l’article 750 du Code civil japonais, qui impose un même nom de famille aux couples mariés, affectant principalement les femmes. Le gouvernement japonais a répondu qu’il suivrait les débats publics. Un rapport avec des recommandations est attendu prochainement.
Coopération militaire
Le programme Global Combat Air Program (GCAP), une collaboration entre le Japon, le Royaume-Uni et l’Italie, vise à développer un avion de chasse de nouvelle génération d’ici 2035. En parallèle, Mitsubishi Heavy Industries et BAE Systems travaillent sur des drones autonomes dotés d’intelligence artificielle pouvant accompagner cet avion dans diverses missions, telles que la reconnaissance et les frappes de précision. Bien que les drones ne font pas directement partie du pacte GCAP, ils sont conçus avec celui-ci en tête, avec des architectures ouvertes et des technologies modulaires. Les premiers systèmes opérationnels sont attendus d’ici 2035.
Caméras pour la police
À partir de 2025, certaines forces de police départementales introduiront des caméras corporelles à titre expérimental, a annoncé l’Agence nationale de la police. L’objectif est de vérifier que les agents accomplissent leurs devoirs correctement et d’améliorer la gestion sur le terrain, notamment lors de contrôles de foule. Les caméras seront portées par des agents de police de divers services dans plusieurs départements. Les enregistrements vidéo et audio seront stockés pendant une période limitée et utilisés pour superviser les interventions. L’Agence nationale de la police évaluera le succès de cette initiative avant une éventuelle adoption à grande échelle.