Dans la revue de presse du mercredi 13 mars, nous aborderons : la participation économique des femmes, les relations avec la Corée du Sud, et enfin les restes du fondateur d’AUM Shinrikyô.
Participation économique
Une étude menée par l’Université Sophia à Tôkyô, révèle, qu’en 2023, le département de Shizuoka se positionne en dernière place en termes de participation économique des femmes, malgré sa prospérité. Le département conserve une structure économique datant de la période de haute croissance, contribuant à l’écart entre les genres. Le Centre local pour les femmes rapporte que l’anxiété liée au retour au travail après la maternité est exacerbée par les stéréotypes. De plus, l’absence de carrière professionnelle chez les femmes les expose à un risque accru de précarité financière en cas de divorce ou de perte d’emploi du conjoint. Cependant, des efforts sont faits pour améliorer leurs conditions de travail. Les trois premiers départements en termes de participation économique féminine sont Okinawa, Tokushima et Tottori, avec des écarts moins prononcés.
Normalisation des relations
Selon un haut fonctionnaire sud-coréen, les dirigeants de la Corée du Sud et du Japon pourraient émettre une déclaration conjointe contenant des engagements orientés vers l’avenir lors du 60e anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques l’année prochaine. Cette déclaration inclurait des engagements pour surmonter le passé et renforcer la coopération bilatérale. Les relations se sont améliorées depuis l’arrivée au pouvoir de Yoon Suk Yeol en Corée du Sud, qui a proposé une compensation pour les victimes de travaux forcés pendant la colonisation japonaise, via une fondation soutenue par le gouvernement sud-coréen. Le gouvernement de Yoon souhaite renforcer la coopération avec les États-Unis et le Japon, malgré des problèmes historiques persistants.
AUM Shinrikyô
Un tribunal japonais a ordonné au gouvernement de remettre à la deuxième fille de Shôkô Asahara, fondateur de la secte AUM Shinrikyô, ses cheveux et cendres. Cela fait suite à une décision de la Cour suprême en 2021 autorisant le transfert. Le gouvernement avait exprimé des inquiétudes quant à leur possible vénération par des groupes successeurs d’AUM Shinrikyô, dont Aleph. Cependant, la fille d’Asahara a insisté sur son désir de deuil privé. Les cendres étaient conservées à la Maison de détention de Tôkyô depuis l’exécution d’Asahara en 2018 pour ses crimes, dont l’attaque au gaz sarin de 1995.