Dans la revue de presse du lundi 4 septembre, nous aborderons : la possible dissolution de l’Église de l’Unification, les chefs d’entreprise en voyage en Chine, ainsi que les différences de salaire entre hommes et femmes.
Dissolution possible
Le gouvernement envisage de demander une ordonnance de dissolution de l’Église de l’Unification, au cœur d’un scandale politique depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre Shinzô Abe en 2022. Si les preuves et les témoignages des victimes sont jugés suffisants, une demande de dissolution pourrait être déposée auprès du tribunal Tôkyô dès le mois octobre. Cependant, des préoccupations persistent quant à la possibilité de prouver des activités illégales à un niveau organisationnel. En cas de dissolution, l’Église de l’Unification perdrait son statut de corporation religieuse et ses précieux avantages fiscaux.
Voyage en Chine
Des chefs d’entreprise japonais se rendront en Chine l’année prochaine, pour la première fois depuis 2019 et les perturbations causées par la pandémie de COVID-19. Malgré les tensions persistantes liées à diverses questions, telles que le rejet d’eau radioactive traitée de la centrale nucléaire de Fukushima, le groupe de dirigeants vise à souligner l’importance de la coopération économique entre les deux pays voisins. La délégation prévoit d’échanger des opinions avec des responsables chinois de la Commission nationale du développement et de la réforme, ainsi que du ministère du Commerce, lors de sa visite de quatre jours à partir du 23 janvier 2024.
Iniquité salariale
Selon une enquête, le salaire des employées régulières dans les entreprises cotées en bourse au Japon s’élèvent à 71,7% de ceux de leurs homologues masculins, en partie en raison des postes occupés. Les entreprises affirment qu’il n’y a pas de différences salariales entre hommes et femmes tant qu’ils ont rejoint l’entreprise la même année et effectuent les mêmes tâches. L’écart salarial est donc attribué au faible nombre de femmes au poste de cadre. En moyenne, seulement 9,4% de ces postes sont occupés par des femmes, bien loin de l’objectif gouvernemental de 30%.