Le ministère de la Justice a annoncé vendredi 12 janvier que le Japon va prendre de nouvelles mesures pour durcir les processus de sélection des réfugiés. Il veut agir contre les réfugiés qui abuseraient du système pour avoir du travail au Japon.
La suppression du permis Travail
Tous les candidats ayant un statut de visa en cours de validité finissent par avoir un permis de travail suivi d’un long processus de sélection pour être reconnus comme réfugiés. Ce statut fait qu’ils peuvent rester plus longtemps et avoir un travail sur une longue période.
A partir de lundi, le permis Travail sera supprimé car les réfugiés en auraient trop souvent abusé afin de trouver un travail pour des périodes plus longues, selon le ministère.
Le ministère ne donnera ce permis qu’aux réels réfugiés qui ont fui leur pays par nécessité, selon la définition de la convention des Nations-Unies en 1951.
Il n’accordera plus de permis Travail temporaires à ceux qui viennent avec un visa étudiant ou dans le cadre d’un stage.
Les réfugiés au Japon
En 2016, on recense plus d’un million de travailleurs étrangers au Japon. Cette même année 10 901 étrangers ont demandé le statut de réfugié. Le Japon l’a accordé à seulement 28 personnes, estimant que le reste ne répondaient pas aux normes établies par la convention de 1951 définissant le statut d’un réfugié.
En 2017, seuls 29 candidats étaient originaires de pays comme la Syrie, les autres étaient tous originaires des Philippines, Vietnam, Sri Lanka, Indonésie et Népal.
Aujourd’hui encore, le nombre de demandes afin d’avoir le statut de réfugié continue à augmenter.