Dans la revue de presse de lundi 16 septembre, nous aborderons : la mise en place d’aide aux enfants d’immigrés malheureusement insuffisante, puis l’envoi par le Japon d’aide médicale en Corée du Nord, et enfin les manifestations contre une loi accusée de protéger les violeurs.
Enfants d’immigrés en difficulté
En avril, le gouvernement japonais a ouvert les portes du pays aux travailleurs étrangers pour palier au manque de main d’œuvre. Ainsi, fin juin, la ville de Kawasaki comptait 44 000 résidents étrangers. Seulement, beaucoup d’enfants de ces travailleurs ont du mal à surmonter la barrière de la langue et sont défavorisés. Ainsi, la municipalité a mis en place des cours d’été pour aider les enfants étrangers, et 27 écoles primaires, sur 166, ont des classes spéciales pour eux. Mais beaucoup sont encore en difficulté, et les services d’aide sont à développer.
Aide médicale bientôt envoyée en Corée du Nord
L’Association médicale japonaise a déclaré qu’elle enverra Mitsuaki Maseki, président de la Maison des délégués de l’association, en Corée du Nord. L’association souhaite en effet établir une relation de confiance avec ce pays et essayer de remédier aux problèmes de tuberculose et d’hépatite B qui s’aggraveraient. Sa visite, du 28 au 3 octobre, interviendra au moment où Abe cherche à rencontrer le dirigeant nord-coréen dans l’espoir de résoudre la question des enlèvements passés de ressortissants japonais par l’État reclus.
Loi accusée de protéger les violeurs
Depuis 6 mois, des manifestations ont lieu au Japon tous les mercredis pour qu’une loi de 1907 soit modifiée. En effet, cette loi indique qu’une victime de viol doit pouvoir prouver qu’elle ne pouvait pas résister. Cette année encore, un père ayant abusé de sa fille pendant plusieurs années n’a pas été condamné car la fille n’a pas pu prouver son impuissance. L’avocate Yukiko Tsunoda dénonce un code pénal désuet car rédigé à l’époque d’une « société extrêmement patriarcale », et d’un système judiciaire basé sur des fondements sexistes.