Dans la revue de presse du mercredi 2 mars, nous aborderons : les volontaires japonais, la reprise chez Toyota et l’incursion russe.
Volontaires japonais
Environ 70 Japonais se sont portés volontaires pour l’Ukraine, ont révélé des responsables de l’ambassade d’Ukraine au Japon. Tous sont des hommes et une cinquantaine sont des anciens des Forces d’autodéfense, alors que deux sont passés par la Légion étrangère. Parmi les raisons données pour justifier cet engagement, il y avait : « si des jeunes en Ukraine doivent mourir, alors je me battrai » ou « étant au Japon, je ne peux pas être d’une grande aide, mais je veux faire quelque chose pour aider ». L’ambassade décidera d’envoyer ou non des soldats volontaires lors de discussions avec le gouvernement japonais, qui demande à ses citoyens de ne pas se rendre dans le pays.
Reprise chez Toyota
Toyota a redémarré ses usines au Japon, un jour après qu’une cyberattaque visant un fournisseur clé, Kojima Industries, l’ait contraint à arrêter des lignes de production. Le constructeur automobile dit avoir mis en place un réseau temporaire pour assurer la liaison avec son fournisseur. Kojima Industries a été touché au cours du week-end et a fermé tous ses serveurs et connexions réseau, rendant impossible la prise de commandes ou la coordination des livraisons.
Violation de l’espace aérien
Le ministère de la Défense a déclaré qu’un hélicoptère, qui appartiendrait à la Russie, a violé l’espace aérien japonais dans le ciel du département de Hokkaidô. L’hélicoptère est entré dans l’espace aérien japonais au large de la péninsule de Nemuro, dans l’est du département, vers 10h23 mercredi. Les chasseurs des forces japonaises ont décollé pour envoyer un avertissement par radio à l’hélicoptère qui est parti.