Dans la revue de presse du lundi 27 novembre, nous aborderons : la préparation d’une rencontre tripartite, la prise de congés payés, ainsi que les déclarations du frère de Tiphaine Véron.
Sommet tripartite
Les ministre des Affaires étrangères du Japon, de la Corée du Sud et de la Chine ont convenu d’accélérer les efforts pour organiser un sommet de leurs dirigeants dès que possible. Leur rencontre à Busan était leur premier entretien ministériel en personne depuis la pandémie de covid. La ministre japonaise, Yôko Kamikawa, a également abordé le lancement récent par la Corée du Nord d’un satellite espion et a demandé à la Chine de jouer un rôle dans la résolution du problème lié à ces tirs réguliers. Les discussions ont également porté sur la coopération dans des domaines tels que la santé publique, la sécurité et le commerce.
Plus de vacances
Une enquête gouvernementale récente montre que, en 2022, les travailleurs du secteur privé ont utilisé davantage de leurs congés payés, atteignant une moyenne de 62,1%, soit 10,9 jours sur les 17,6 jours auxquels ils avaient droit. Bien que le taux global soit un record, en hausse de 3,8 points de pourcentage par rapport à l’année précédente, le gouvernement a encore un long chemin à parcourir pour atteindre son objectif de 70% ou plus d’ici 2025. L’enquête a également révélé que seulement 6% des entreprises ont mis en place le système d’intervalle de travail, qui fixe un nombre d’heures entre la fin d’une journée de travail et le début de la suivante, préconisé pour lutter contre la culture du surmenage au Japon.
Enquête au Japon
Le frère de Tiphaine Véron, disparue en 2018 près de Tôkyô, affirme qu’elle a probablement été victime d’un crime, malgré l’incertitude des enquêtes policières. Il demande que le dossier d’enquête soit remis aux autorités françaises pour obtenir des informations difficiles à obtenir jusqu’à présent. Tiphaine Veron, alors âgée de 36 ans, a disparu lors d’un séjour à Nikkô, dans le département de Tochigi. Son frère a effectué plusieurs voyages entre le Japon et la France pour mener ses propres investigations, identifiant des divergences dans les données, mais éprouve des difficultés à accéder aux résultats des autorités japonaises. Il espère aussi que l’enquête accélère après la prise en charge du dossier par le pôle « cold cases », basé au tribunal de Nanterre, en début d’année.