Dans la revue de presse de ce jeudi 4 juin, nous aborderons : les gouverneurs pour la relance, puis la visite de Xi Jinping, et enfin un peu de légèreté avec des canards dans les rizières.
Équilibre précaire
Aujourd’hui, les gouverneurs des 47 départements du Japon ont présenté leurs propositions afin de relancer l’économie tout en évitant une seconde vague de contaminations. Une vaguelette est d’ailleurs déjà en train d’apparaitre à Tôkyô avec près de 75 cas en trois jours. Un foyer a également été détecté dans la ville de Kitakyûshû, dans le sud-ouest de l’Archipel. Parmi les mesures présentées, on retrouve une meilleure coordination entre les départements et avec le gouvernement central. Les gouverneurs ont aussi appelé à l’utilisation du télétravail et des réunions en ligne, tout en soulignant la nécessité de parvenir à une croissance économique durable par la décentralisation administrative et économique. Une aide financière aux hôpitaux traitant des malades infectés a également été évoquée.
Visite reportée
Xi Jinping, le président chinois, devait se rendre au Japon ce printemps. Mais sa visite a bien entendu été reportée en raison du coronavirus. Selon le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, elle ne devrait pas avoir lieu avant le mois de novembre. En effet, il est prévu que la rencontre se déroule après le G7 et le G20, qui doivent avoir lieu, respectivement, en septembre et en novembre. Xi Jinping devrait donc être le premier président chinois à effectuer une visite d’État au Japon, où il devrait également rencontrer l’empereur Naruhito, depuis plus d’une décennie. Cependant, des voix commencent à s’élever contre cette visite en raison de la mainmise grandissante de la Chine sur Hong Kong.
Canards au travail
L’utilisation de canards dans les rizières à la cote, malgré une petite baisse cette année. L’entreprise Tsumura Honten, situé dans l’ouest du Japon, expédie chaque année, au cours des mois de mai et juin, environ 5 000 canetons dans les fermes du pays. Cette année les commandes ont diminué de 10 à 20% en raison du coronavirus. Les palmipèdes permettent de se débarrasser des mauvaises herbes et des nuisibles. De plus, avec le battement de leurs pattes, ils régulent la température de l’eau. Enfin, les déjections permettent de fertiliser le champ. Bien que cette technique soit trois fois plus chère que la culture moderne, elle est utilisée par les agriculteurs soucieux de l’environnement et de la qualité de leur produit.