Dans la revue de presse de ce vendredi 22 mai, nous aborderons : l’ajout d’un critère qui restreint l’accès aux aides financières pour les étudiants étrangers, puis le don de riz du Japon au Burkina Faso, et enfin la volonté du Japon de coopérer avec les organismes des Nations Unies.
Accès limité aux aides pour les étrangers
Le gouvernement japonais a fixé un critère supplémentaire pour les étudiants étrangers qui espèrent recevoir des aides financières (jusqu’à 200 000 yens). Seuls ceux qui se trouvent dans les 30% de notes les plus élevées sont éligibles, donc seuls les bons élèves. Le ministère de l’Éducation a expliqué sa décision : « De nombreux étudiants étrangers finissant par retourner dans leur pays d’origine, nous avons fixé une condition pour limiter l’aide aux talents prometteurs les plus susceptibles de contribuer au Japon dans l’avenir ».
Don au Burkina Faso
Mercredi 20 mai, le Japon a fait un don de riz au Burkina Faso. Près de 7 150 tonnes ont été envoyées, d’une valeur de 2,5 milliards de francs CFA, et réceptionnées par le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles. Le Japon fait des dons de riz au Burkina Faso depuis l’accord sur l’aide alimentaire signé en 2018. Les 2/3 du riz seront vendus à prix social pour financer des projets de développement structurants. Tandis que le reste sera distribué gratuitement à certaines personnes, principalement des personnes vulnérables.
Ambitions japonaises par rapport aux Nations Unies
Le Premier ministre Shinzô Abe a déclaré vendredi au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, par téléphone, que le Japon travaillerait en étroite collaboration avec l’organisme international et les agences connexes pour faire face à la crise actuelle. Il a aussi déclaré que le Japon voulait prendre la tête des efforts mondiaux pour surmonter la crise, en mettant l’accent sur la sécurité humaine et les objectifs de développement durable des Nations Unies.