Dans la revue de presse du mardi 24 octobre, nous aborderons : l’enquête de l’AIEA, la nomination de nouveaux ambassadeurs, ainsi que la hausse des demandes d’asile.
Enquête de l’AIEA
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a entamé sa première évaluation de la sécurité concernant le rejet d’eau radioactive traitée depuis la centrale nucléaire de Fukushima, processus ayant débuté en août. L’équipe de l’AIEA comprend des experts de 11 pays, dont la Chine et la Russie, lesquels ont fortement critiqué ce rejet et imposé des interdictions d’importation des produits de la mer japonais. Le gouvernement a exprimé son mécontentement face à ces interdictions prises sans preuves scientifiques. L’équipe examinera si le rejet a été effectué en toute sécurité conformément au plan. Les résultats de cette évaluation seront publiés d’ici la fin de l’année. Ces rejets sont très controversés, tant sur le plan national qu’international, mais le Japon s’efforce de maintenir le dialogue et continue de soutenir financièrement les pêcheurs locaux.
Vague de nominations
Le gouvernement a annoncé la nomination de Shigeo Yamada et Kenji Kanasugi en tant que nouveaux ambassadeurs aux États-Unis et en Chine, avec prise d’effet immédiate. Cette nomination intervient avant l’élection présidentielle américaine de l’année prochaine, le Japon cherchant à maintenir des relations étroites avec son allié américain et à améliorer le dialogue avec la Chine pour apaiser les tensions bilatérales. Yamada, 59 ans et ancien vice-ministre des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, remplace Koji Tomita, tandis que Kanasugi, 64 ans et précédemment envoyé en Indonésie, succède à Hideo Tarumi. Parmi les autres nominations, Akira Muto a été nommé ambassadeur en Russie et Kazuyuki Yamazaki en tant qu’ambassadeur auprès des Nations Unies. C’est la première nomination d’un nouvel ambassadeur en Russie depuis près de huit ans, et cela survient en pleine guerre en l’Ukraine.
Hausse des demandes
Le nombre de demandeurs d’asile a fortement augmenté cette année, indiquant que le nombre de demandes pourrait atteindre un niveau record depuis 2017, avec 19 629 demandes. Cette augmentation est due, en partie, à la levée complète des restrictions frontalières liées à la pandémie de COVID-19 en avril dernier. De plus, des conflits, notamment en Afrique, ont contribué à cette augmentation. Les contrôles plus stricts de l’Agence des services de l’immigration en 2018 avaient, quant à eux, réduit le nombre de demandeurs. Cette hausse aura des implications sur le soutien public aux demandeurs d’asile et pourrait rallonger la période d’examen des demandes.