Le gouvernement a pointé du doigt le manque de traducteurs-interprètes en langue arabe chez les diplomates ainsi que des attaches militaires japonaises en Afrique, ce qui a entravé la possibilité d’une bonne communication avec le gouvernement algérien.
Cet élément a montré que le gouvernement n’avait ainsi pas pu rassembler les informations nécessaires rapidement. Pour rappel, 10 Japonais travaillant dans une usine de l’entreprise JCG (basée à Yokohama) sont morts lors de la prise d’otages visant à demander le départ des troupes françaises du nord du Mali.
L’ambassade japonaise en Algérie ne compte que 13 Japonais et aucun d’entre eux ne sait parler arabe, une des deux langues officielles. Un groupe de forces militaires étrangères a communiqué des informations durant la prise d’otages mais le Japon s’est senti à l’écart car le pays ne possède pas d’attaches militaires en Algérie. Les seules basées en Afrique se trouvent au Soudan et en Égypte.
Le ministère des Affaires étrangères algérien communiquait les informations uniquement en arabe. « Il est nécessaire d’étendre et de renforcer les attaches militaires ainsi que les moyens de communiquer et de rassembler des informations en langue arabe », a déclaré Yoshihide Suga, le secrétaire du Cabinet.
Plusieurs rapports contradictoires ont été divulgués durant la crise de la prise d’otages et le gouvernement algérien lui-même n’a pas vraiment communiqué de façon transparente sur les informations qu’il détenait. Cela a laissé le gouvernement japonais dans la confusion, ce qui a amené Suga à ouvrir une discussion et à travailler sur une réforme de leur prise en charge de ce type d’évènement.