Dans la revue de presse du vendredi 2 mars, nous allons aborder : un nouveau contentieux au sujet des « femmes de réconfort », une nouvelle révélation sur le scandale nucléaire Tepco, la marche arrière du gouvernement concernant le projet de loi sur la réforme du travail, et une offre d’emploi pour ninja.
« Crime contre l’humanité »
Nouveau contentieux entre la Corée du Sud et le Japon concernant les “femmes de réconfort”. Ce terme polémique désigne les femmes employées de force comme prostituées par les militaires japonais durant la seconde guerre mondiale. Dans un discours sans détours, le président sud-coréen Moon Jae-in a décrit cette pratique du temps de guerre comme “un crime contre l’humanité”. Ces mots ont immédiatement provoqué l’indignation de Tôkyô, qui est pourtant l’un de ses alliés majeurs dans sa politique contre la Corée du Nord.
Fukushima : Tepco connaissait le risque selon un employé
Un ancien employé d’une succursale du groupe Tepco (Tokyo Electric Power Company) a témoigné au tribunal ce mercredi. La compagnie gérait le site nucléaire de Fukushima à l’origine de la catastrophe de mars 2011. L’employé affirme que l’unité nucléaire n°1 avait signalé avant le drame que le site avait besoin de digues pour empêcher une inondation en cas de tsunami. Le groupe avait selon lui effectué une estimation en mars 2008 qui avait conclu à la possibilité d’un tsunami d’une hauteur de plus de quinze mètres de haut.
Loi travail : marche arrière du gouvernement
Retour en arrière de l’administration à propos de la loi sur le travail. Le gouvernement de Shinzô Abe a fait un compromis drastique, dans un contexte de révélations embarrassantes ayant trait à une enquête erronée menée par le gouvernement pour supporter le projet de loi. La loi sur le travail avait été accueillie par de nombreuses manifestations à travers le pays. Le premier ministre insiste cependant sur la volonté d’exclure certains emplois spécialisés et hautement rémunérés d’un projet de réforme relatif à la régulation du temps de travail.
Ninja à temps plein
Une troupe recrute un ninja à temps plein. “Hattori Hanzô and the Ninjas” est basée à Nagoya. Elle s’est formée à l’été 2015, sur une initiative du département d’Aichi, dans le but de favoriser le tourisme dans la région. L’heureux élu touchera un salaire mensuel de 180 000 yen, soit environs 1380 euros. Il bénéficiera d’un défraiement, ainsi que de la sécurité sociale. « Il y a une forte demande pour les touristes en ce moment », explique Yumi Dohara, chargée de communication. La troupe participe à des événements dans des châteaux, des aéroports, etc. La nouvelle recrue, homme ou femme, japonais ou non, doit parler japonais, et avoir un fort enthousiasme pour le sujet. Les candidatures peuvent être envoyées jusqu’au 13 mars.