Dans la revue de presse du mardi 12 novembre, nous aborderons : les difficultés pour les femmes en politique, les personnes âgées isolées, ainsi que la sieste d’Ishiba qui passe mal.
Pas de révolution
Au Japon, la sous-représentation des femmes en politique persiste malgré une légère augmentation à 15,7% de femmes élues à la Chambre des représentants. Les experts et militantes, comme Mari Hamada de « Stand by Women », appellent à des quotas obligatoires pour garantir un minimum de 30% de parlementaires féminines, inspirés par des modèles comme la France. Le gouvernement vise 35% de femmes candidates d’ici 2025, mais peu de partis respectent cet objectif. Les obstacles incluent le soutien aux candidats masculins sortants et les difficultés pour les femmes à concilier politique et vie familiale, ainsi qu’à financer leurs campagnes.
Isolement des personnes âgées
Selon une projection de l’Institut national de recherche sur la population et la sécurité sociale, les ménages d’une seule personne âgée de 65 ans ou plus représenteront plus de 20% des foyers japonais d’ici 2050, sauf dans le département de Yamagata. Dans certaines régions comme Tôkyô et Ôsaka, ce chiffre pourrait dépasser 30%. Ce phénomène s’explique par le vieillissement de la population et le faible taux de mariage. Les ménages de personnes âgées de plus de 75 ans augmenteront aussi. Face aux défis liés à l’isolement et aux soins de santé, l’institut souligne l’importance de politiques proactives pour soutenir cette population vieillissante.
Repos mérité ?
Shigeru Ishiba, président du Parti libéral-démocrate et qui a été réélu Premier ministre, est soupçonné de s’être assoupi lors d’une session plénière de la Chambre des représentants. Une vidéo montrant Ishiba baissant la tête et fermant brièvement les yeux pendant le comptage des votes a suscité des réactions sur les réseaux sociaux. Un député du Parti démocrate constitutionnel PDC, principal parti d’opposition, a critiqué Ishiba pour son manque de tension apparente. Yoshimasa Hayashi, secrétaire en chef du cabinet, a été aperçu observant Ishiba avec inquiétude pendant l’incident. Ishiba a battu Yoshihiko Noda, chef du PDCJ, lors d’un second tour, pour conserver son poste.