La centrale de Sendai, Kagoshima, a reçu le feu vert de l’Autorité de Régulation Nucléaire.
Les deux réacteurs opérés par Kepco deviennent donc les premiers à répondre aux nouvelles normes de sécurité fixées après la catastrophe à la centrale de Fukushima.
Ce premier pas est important pour l’industrie nucléaire japonaise. Cependant, la centrale ne devrait pas être remise en marche avant le mois de décembre pour des raisons administratives. Kepco doit également obtenir l’approbation des autorités locales.
Le gouvernement de Shinzô Abe, pro-nucléaire, attend avec impatience le redémarrage du nucléaire afin de diminuer les importations de carburant pour les centrales thermiques et rééquilibrer la balance commerciale.
Il doit néanmoins faire face aux inquiétudes et à l’opposition d’une partie de l’opinion publique. Pour répondre à cela, les normes de sécurité avaient encore été renforcée en juillet dernier. De plus, il demande aux différents exploitants de prendre une décision sur la fermeture définitive des réacteurs de plus de 40 ans, 48 à travers le pays.
« Je voudrais procéder à la mise hors service (de certaines centrales) et, dans un même temps, au redémarrage des centrales nucléaires certifiées comme sures » a déclaré Yûko Obuchi, la nouvelle ministre de l’économie, du commerce et de l’industrie.
Même si rien n’est encore fait, il se pourrait que l’industrie nucléaire japonaise redémarre rapidement et se relance dès 2015.