Dans la revue de presse de ce mardi 26 mai, nous aborderons : la volonté des entreprises de continuer le télétravail malgré la fin de l’état d’urgence, puis le remplacement du procureur Kurokawa suite à sa démission, et enfin le ministère chinois des affaires étrangères qui contredit Shinzo Abe.
Des entreprises prudentes
Lundi, le Premier ministre Shinzo Abe a levé l’état d’urgence toujours en vigueur pour Tokyo et quatre autres départements, après avoir mis fin aux restrictions pour d’autres parties du pays plus tôt dans le mois. Mais de grandes entreprises telles que Hitachi Ltd. et NEC Corp. ont déclaré mardi qu’elles continueront à promouvoir le travail à domicile. Hitachi demandera à ses employés de travailler chez eux en principe jusque fin juin. Elle vise à ce que 50 % de ses employés fassent du télétravail en moyenne lorsque l’épidémie se calmera.
Une démission inévitable
Le 25 mai, le ministère de la justice a décidé de nommer Makoto Hayashi, 62 ans, pour remplacer Hiromu Kurokawa à la tête du bureau du haut procureur de Tokyo. Hayashi est actuellement le chef du bureau du haut procureur de Nagoya, dans le centre du Japon. Kurokawa, 63 ans, a remis sa démission le 21 mai après qu’il ait été accusé d’avoir joué au mahjong pour de l’argent avec des journalistes de quotidiens pendant l’état d’urgence. Sa démission a été acceptée le 22 mai.
Zhao Lijian contredit Abe
Le ministère chinois des affaires étrangères a contré mardi l’affirmation du Premier ministre japonais Shinzo Abe, selon laquelle le nouveau coronavirus provenait de Chine, en déclarant que la question devrait être étudiée « sur la base de la science et des faits ». « Nous nous opposons résolument à la politisation et à la stigmatisation des origines du virus », a déclaré Zhao Lijian. Cela en réponse à l’affirmation de Abe en conférence de presse lundi : « C’est le fait qu’il se soit propagé de la Chine au monde entier ».