Dans la revue de presse de ce jeudi 20 mars 2025, voici nos actualités : les États-Unis envisagent de ralentir leur déploiement au Japon, le scandale des bons d’achat qui touche de nouveaux politiques, ainsi que les commémorations de l’attaque au gaz sarin.
Danger pour la stabilité
Le Japon pourrait voir l’expansion des forces américaines sur son territoire annulée, une décision qui affaiblirait la coopération militaire face aux menaces croissantes de la Chine et de la Corée du Nord. Cet arrêt remettrait en cause les efforts engagés sous l’administration Biden pour renforcer la coordination entre les alliés. Tôkyô craint que cette réduction budgétaire américaine compromette sa sécurité régionale ainsi que la stabilité de l’Indo-Pacifique. L’opposition de membres influents du Congrès américain souligne l’importance stratégique du Japon, mais l’incertitude demeure quant à l’engagement des États-Unis envers la défense japonaise et la dissuasion militaire dans la région.
Scandale d’ampleur
L’ancien Premier ministre Fumio Kishida a offert des bons d’achat à des parlementaires du Parti libéral-démocrate (PLD) lorsqu’il était en fonction, tout comme ses prédécesseurs Yoshihide Suga et Shinzô Abe. L’actuel Premier ministre, Shigeru Ishiba, est critiqué pour avoir donné des bons de 100 000 yens (environ 674 euros) aux nouveaux élus du PLD. L’opposition dénonce une pratique systémique de distribution d’avantages au sein du parti. Kishida et Suga assurent avoir respecté la loi, tandis que Tarô Asô affirme ne jamais avoir participé à cette pratique. L’opposition intensifie ses pressions pour dénoncer ces pratiques enracinées dans le système politique japonais.
Attaque au gaz sarin
Ce jeudi 20 mars, le Japon a commémoré le 30e anniversaire de l’attaque au gaz sarin dans le métro de Tôkyô, perpétrée par la secte Aum Shinrikyô. L’attentat a fait 14 morts et plus de 6 000 blessés. Une cérémonie a eu lieu à la station Kasumigaseki en hommage aux victimes. Malgré la dissolution de la secte en 1995, ses groupes successeurs restent actifs. De nombreuses victimes souffrent encore de séquelles physiques et psychologiques. Les familles demandent au gouvernement d’agir pour verser les indemnisations dues. Le souvenir de l’attaque s’estompe, mais les survivants se battent pour qu’il perdure.