Dans la revue de presse de ce vendredi 6 mars, nous aborderons : la dénonciation du fossé entre les genres encouragé par la société nippone, puis l’annulation de la cérémonie d’hommage aux victimes du tsunami de 2011, et enfin le report de procès de Greg Kelly, associé de Carlos Ghosn.
Un interview dénonciateur
Dans une récente interview à New-York, Izumi Nakamitsu, la Japonaise la plus haut placée aux Nations Unies, a déclaré que « Les écarts entre les sexes restent importants au Japon car les rôles traditionnels des hommes et des femmes sont fortement renforcés dans la société et par les médias ». Elle dénonce notamment le fait que « Dans les émissions de débat télévisées, les hommes discutent de sujets difficiles tandis que les présentatrices sont sur le plateau comme des ornements ».
Cérémonie exceptionnellement non publique
Pour éviter de prendre trop de risques concernant l’épidémie de coronavirus, le Japon a annoncé ce vendredi l’annulation de la cérémonie d’hommage aux victimes du tsunami du 11 mars 2011. Habituellement le 11 mars est un jour où le Premier ministre et les membres de la famille impériale commémorent la catastrophe qui a causé près de 16 000 morts et 2500 disparus, aux côtés des familles endeuillées. Il est tout de même prévu qu’il y aura une minute de silence le mercredi 11 mars à 14h46, heure à laquelle le tremblement de terre avait frappé le pays.
Procès reporté
Greg Kelly, un ancien directeur représentatif qui a été arrêté avec Ghosn par les procureurs de Tokyo en novembre 2018, est accusé de conspiration dans la sous-déclaration présumée de la rémunération de Ghosn. La cour avait décidé en janvier de séparer le procès de Ghosn de celui de Kelly après que Ghosn se soit enfui au Liban. Le tribunal avait donc prévu de commencer le procès le 21 avril, mais a déclaré avoir besoin de plus de temps pour régler les détails. La première audience dans le procès de Greg Kelly pourrait donc être reportée au mois de mai ou plus tard.