Dans la revue de presse du vendredi 21 janvier, nous aborderons : la rencontre entre la France et le Japon, le dépeuplement de l’Archipel et le trouble autour des mines de Sado.
Rencontre ministérielle
Les ministres, français et japonais, des Affaires étrangères et de la Défense ont tenu une réunion en ligne ce jeudi. Ils ont convenu de renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité et ont montré leur opposition aux tentatives chinoises de modifier le statu quo dans la région. Jean-Yves Le Drian et Florence Parly, du côté français, et leurs homologues japonais, Yoshimasa Hayashi et Nobuo Kishi, ont signé un accord commun sur les déclarations. Ils ont également abordé d’autres thèmes comme la situation dans le détroit de Taïwan, le développement des programmes nord-coréens sur le nucléaire et les missiles, ainsi que, plus éloigné de l’Indo-pacifique, les tensions entre la Russie et l’Ukraine.
Perte d’habitants
Un recensement effectué en 2020 a révélé que, au cours de l’exercice 2022, 51,5% des 1 718 municipalités du Japon, à l’exclusion des 23 quartiers de Tôkyô, devraient être sous-peuplées. Cela souligne le grave déclin de population, dans les zones les plus rurales en particulier. Une zone est reconnue comme sous-peuplée lorsqu’elle a connu un déclin démographique de 30% après 1980. C’est la première fois que les zones sous-peuplées représentent plus de la moitié des municipalités de l’Archipel, depuis le début de ce système de désignation.
Classement à l’UNESCO
Le Japon envisage de retarder le projet de nomination, au patrimoine mondial de l’UNESCO, d’un site minier d’or et d’argent sur l’île de Sado, dans le département de Niigata. En effet, la Corée du Sud s’est opposée à cette demande en raison du travail forcé de Coréens dans le complexe, entre l’annexion de la péninsule en 1910 et la fin de la Seconde guerre mondiale en 1945. Pour le département de Niigata, cette mine retrace surtout l’histoire du développement exceptionnel des technologies minières avant et après l’industrialisation.