Dans la revue de presse du lundi 4 décembre, nous aborderons : le renforcement de la coopération entre la France et le Japon, la modernisation des procédures pénales, ainsi que le Japon accusé de greenwashing.
Renforcement de la coopération
Le Japon et la France ont convenu d’une feuille de route visant à renforcer la coopération en matière de défense et de sécurité économique, avec la montée en puissance de la Chine dans la région indo-pacifique en toile de fond. Annoncé après une conversation téléphonique entre le Premier ministre Fumio Kishida et le président français Emmanuel Macron aux Émirats arabes unis, cet accord fixe des objectifs de coopération jusqu’en 2027, appelant au maintien d’un ordre international libre et ouvert fondé sur l’État de droit. Les deux pays ont également convenu d’accélérer les discussions sur leur Accord d’accès réciproque pour faciliter le déploiement de leurs forces.
Modernisation des procédures
Le ministère de la Justice prévoit d’introduire des mandats d’arrêt électroniques et des enregistrements d’interrogatoires alors que le Japon s’oriente vers la numérisation de ses procédures pénales. Actuellement, les juges délivrent des mandats papier que les policiers récupèrent aux tribunaux. Le ministère soumettra des révisions au Code de procédure pénale à la Diète l’année prochaine pour permettre de tels mandats et enregistrements, suivant les propositions de son comité consultatif. Celui-ci propose également l’utilisation de la visioconférence pour permettre aux accusés malades ou handicapés d’assister à leur procès à distance, et suggère la numérisation d’autres procédures pénales.
Un prix pour le Japon
Le Réseau Action Climat International, regroupement d’ONG, a décerné au Japon le « Fossile du jour » pour son manque d’engagement climatique lors de la COP28 à Dubaï. Le réseau a critiqué le Japon pour son greenwashing, citant les commentaires du Premier ministre Fumio Kishida sur la promotion de la décarbonisation mondiale sous l’égide de la Communauté asiatique zéro émission. Le groupe dONG a accusé le Japon de retarder la transition des énergies fossiles aux énergies renouvelables en promouvant la combustion d’hydrogène et d’ammoniac, sans émission de CO2, alors qu’il utilise des énergies fossiles en Asis du Sud-Est. Le Japon a ainsi rejoint la Nouvelle-Zélande et les États-Unis en tant que lauréats de ce prix satirique.