Dans la revue de presse de ce mardi 31 décembre, nous aborderons : la fuite de Ghosn, les conséquences de la guerre économique entre Chine et États-Unis, et enfin le gouvernement qui ne respecte pas les règles.
Fuite de Ghosn
L’ancien dirigeant de l’alliance Renault Nissan, qui était assigné à résidence à Tôkyô, a fui le pays pour se rendre au Liban. Selon le principal intéressé, l’objectif était de fuir « l’injustice et la persécution politique ». Cependant, par ce geste, il ne souhaite pas se soustraire à la justice et souhaite préparer sa défense plus sereinement. Personne ne sait, pour l’instant, comment Ghosn a pu quitter le pays et la justice japonaise va devoir réagir, sans convention d’extradition avec le Liban.
Guerre économique
Alors que la guerre économique entre la Chine et les États-Unis fait rage, les résidents au Japon en paient le prix. Par exemple, dans le département de Shimano, le nombre de résidents étrangers a chuté en 6 mois de près de 400 pour atteindre environ 4 500 personnes. La faute notamment à une usine de matériel électronique qui a du ralentir sa production suite au conflit. Ce sont principalement des Brésiliens d’origine japonaise qui en ont fait les frais.
Sakura party
Le gouvernement n’aurait pas respecté les directives concernant la gestions des documents publics. En effet, au cours des cinq années fiscales précédant 2017, le gouvernement et plusieurs ministères n’ont pas gardé de trace des invités pour les fêtes des cerisiers organisées par Shinzô Abe et financées par de l’argent public. Sans ces listes, il est donc impossible pour les commissions d’enquête de savoir si des personnes peu recommandables ont été invitées.