Des mesures effectuées vendredi dernier par Tepco révèlent une forte augmentation de la concentration de tritium dans les eaux de mer proches de la centrale de Fukushima Dai-Ichi.
En effet, les mesures indiquent une concentration de 1 100 becquerels par litre, soit le plus haut niveau enregistré depuis l’incident de mars 2011. La présence du tritium a plus que doublé depuis les mesures faites au même endroit le lundi 10 juin. La limite légale fixée par le gouvernement est de 60 000 becquerels par litre d’eau de mer.
Les relevés ont été faits près d’une prise d’eau à l’est du bâtiment de la turbine du réacteur n°1. Mais les autorités n’ont pas pu déterminer d’où vient l’élément et le porte-parole de Tepco, Masayuki Ono, a annoncé ce lundi qu’une fuite n’était pas à exclure.
Un peu plus tôt, du tritium ainsi que du strontium 90 ont été détectés dans un puits d’observation de la centrale. Contrairement au tritium, le strontium 90 peut être très dangereux pour l’homme s’il venait à intégrer la chaine alimentaire. D’après Tepco, les analyses pour cet élément sont toujours en cours.
Le niveau de césium reste quant à lui relativement stable.
Les spécialistes pensent que les éléments radioactifs se sont infiltrés dans le sol, ont contaminé les eaux en profondeur et que ces dernières se sont écoulées dans la mer. Afin de trouver l’origine de cette fuite probable, Tepco a décidé de lancer « une enquête minutieuse ».
Pierre-Etienne De Lazzer – source : The Japan Times