Dans la revue de presse du mardi 9 juillet, nous aborderons : la fin des poursuites contre des membres du PLD, le système de sécurité nationale, ainsi que l’arrestation d’un ressortissant chinois. De plus, n’oubliez que vous pouvez toujours participer à notre quiz pour remporter des places de cinéma.
Manque des preuves
Les procureurs ont décidé de ne pas inculper le Premier ministre Fumio Kishida et sept autres membres seniors du Parti Libéral-Démocrate (PLD) en raison d’un manque de preuves dans le scandale des fonds politiques qui touche le parti au pouvoir depuis l’année dernière. Parmi les accusés figuraient Toshimitsu Motegi, secrétaire général du parti, et Toshihiro Nikai, ancien secrétaire général. Le scandale porte sur des fonds levés par la vente de billets pour des événements de faction du parti, qui n’auraient pas été correctement déclarés dans les rapports de fonds politiques.
Mise à niveau
Une nouvelle loi japonaise, adoptée en mai, instaure un système de « sécurité nationale » pour l’accès aux informations classifiées liées à la sécurité économique, alignant le Japon sur les autres pays du G7. Les individus, du public et du privé, qualifiés pour gérer ces informations recevront une certification gouvernementale. Les contrôles d’aptitude évalueront sept critères, dont le casier judiciaire et la santé mentale. Les violations entraîneront jusqu’à cinq ans de prison ou une amende de 5 millions de yens. Bien que cela facilite la participation aux projets internationaux, des préoccupations demeurent concernant la protection de la vie privée et la transparence du système.
Profanation d’un lieu de culte
Un ressortissant chinois vivant au Japon a été arrêté aujourd’hui pour avoir uriné et peint le mot « toilette » en anglais sur une colonne en pierre au sanctuaire Yasukuni à Tôkyô. L’incident, survenu le 31 mai, est considéré comme une atteinte à la propriété et une profanation d’un lieu de culte. La police a également émis des mandats d’arrêt pour deux autres ressortissants chinois, qui ont quitté le Japon pour la Chine le 1er juin. Une vidéo des méfaits était rapidement apparue sur les réseaux sociaux chinois.