Dans la revue de presse de ce vendredi 21 août, nous aborderons : le point sur le coronavirus à Tôkyô et les futures mesures concernant un éventuel vaccin, le retour possible des résidents permanents en septembre, et enfin le vieillissement des membres des gangs.
Coronavirus et futur vaccin
Le nombre de nouveaux cas de coronavirus est aujourd’hui de 258 personnes à Tôkyô, alors que l’on avait signalé plus de 300 infections la veille. La capitale a enregistré en moyenne 345,1 nouvelles infections par jour la première semaine d’août et 280,3 pour la seconde semaine. Le nombre de nouveaux cas journaliers à Tôkyô n’est pas descendu en dessous de 100 depuis le 9 juillet. Ce vendredi, une réunion s’est tenue en présence du ministre en charge de la réponse au coronavirus, Yasutoshi Nishimura, et du ministre de la santé, Katsunobu Katô. La question de la priorité donnée au vaccin a été soulevée et il a été convenu, avec des experts, que le vaccin, une fois disponible, serait donné en priorité aux travailleurs médicaux, aux personnes âgées, et aux personnes souffrantes de maladies préexistantes. Le chef du panel, Shigeru Omi, a déclaré concernant l’éventuel futur vaccin : « le gouvernement devra faire tout son possible pour obtenir suffisamment de vaccins et agir rapidement si l’achat devait se faire à l’étranger ».
Les résidents étrangers pourraient revenir
Des rumeurs circulent sur l’éventuelle ouverture des frontières japonaises aux résidents permanents étrangers. Selon la NHK, le gouvernement prévoirait d’assouplir ses restrictions d’entrée sur le territoire dès septembre prochain. L’interdiction s’applique aujourd’hui aux étrangers provenant 146 territoires et pays, et s’applique également aux résidents permanents et aux étudiants provenant de ces zones. Seules des exceptions pour motif grave (accouchement, funérailles…) sont exemptés de cette prohibition. Cette décision aurait été encouragée par de nombreux appels à la reprise économique et sociale du pays. Le gouvernement envisagerait donc d’autoriser tous les titulaires du statut de résident à rentrer, à condition de passer des tests PCR et de se mettre en quarantaine pendant deux semaines dans des hôtels désignés. Ces mesures seraient similaires à celles prises pour les Japonais un peu plus tôt. Au Japon, environ 2,6 millions d’étrangers ont le statut de résident.
L’âge moyen des yakuza est supérieur à 50 ans
Les yakuza auraient désormais plus de la moitié de leurs effectifs dans la cinquantaine ou plus. À la fin de 2019, 51,2% des 14 400 membres yakuza étaient dans cette tranche d’âge. C’est la première fois qu’une majorité de membres des gangs ont 50 ou plus, depuis que cette information a été renseignée en 2006. Le pourcentage de yakuza de 70 ans ou plus a également augmenté de façon notable. Le milieu du crime organisé attirerait moins les jeunes selon un haut fonctionnaire de la police départementale de Hyôgô, notamment depuis l’adoption des ordonnances en 2011 par tous les gouvernements locaux pour éliminer ces gangs de leur juridiction. Un yakuza ayant pris sa retraite dans ses 70 ans aurait déclaré : « dans ma génération, nous rêvions de devenir des membres de gangs de haut rang : ils étaient populaires auprès des femmes, ils avaient de l’argent et ils roulaient dans des voitures de luxe, mais les temps ont changé. Les jeunes d’aujourd’hui n’aiment plus être liés à un gang. »