Dans la revue de presse de ce mercredi 12 juin, nous aborderons : les mesures discutées lors des réunions des ministres du Commerce et des ministres des Finances du G20, la nécessité d’une amélioration des relations entre Renault et Nissan et l’essai d’un traitement contre une maladie qui peut mener au cancer du col de l’utérus.
Réunion des ministres du Commerce et des Finances
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, s’est rendu à Fukuoka, du 7 au 10 juin, dans le cadre des réunions du G20 Finance. Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a participé, quant à lui, à la réunion des ministres du Commerce du G20 qui s’est tenue les 8 et 9 juin à Tsukuba. Selon le communiqué, les frictions commerciales constituent un risque de baisse pour l’économie mondiale. Des politiques et des réformes adaptées à chaque pays sont donc nécessaires pour corriger tout déséquilibre. Aussi, la création de nouvelles règles fiscales pour le numérique a été un sujet d’actualité.
La réconciliation entre Renault et Nissan est une priorité absolue
Les relations entre les constructeurs automobiles japonais et français étaient déjà tendues suite à l’arrestation en novembre dernier de Carlos Ghosn, mais cela a éclaté la semaine dernière, lorsque les négociations entre Renault et Fiat ont échoué suite au refus de Nissan de conclure un accord avec Fiat. Bruno Le Maire et Seko Hiroshige, respectivement les ministres de l’Économie et des Finances français et japonais, souhaitent absolument consolider et renforcer l’alliance entre ces deux groupes automobiles.
Lancement d’un essai clinique contre le stade précédent le cancer du col de l’utérus
Des chercheurs de l’Université de Kyôto ont administré un traitement aux patientes atteintes de néoplasie intraépithéliale cervicale, dont la cause principale est l’infection par le papillomavirus humain (ou HPV) qui précède généralement le cancer du col de l’utérus. Ce cancer peut être prévenu par vaccination dans 70% des cas, mais le gouvernement a cessé de recommander cette vaccination en 2013 suite à de nombreux effets indésirables chroniques. Ce traitement pourrait prévenir la prolifération du HPV et ainsi prévenir le cancer du col de l’utérus.