Dans la revue de presse de ce mercredi 19 février 2025, voici nos actualités : les objectifs concernant la transition énergétique, les déclarations de l’ambassadeur d’Ukraine, ainsi que le ministre de la Justice en danger en raison de gâteaux.
Relance du nucléaire
Le gouvernement japonais a approuvé un plan visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 60% d’ici 2035 et de 73% d’ici 2040 par rapport à 2013. Le plan prévoit que les énergies renouvelables fourniront 50% de l’électricité et le nucléaire 20% d’ici 2040. Toutefois, ces objectifs sont jugés insuffisants pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Les critiques portent aussi sur la relance du nucléaire, jugée coûteuse et risquée. Des groupes environnementaux et industriels appellent à des objectifs plus ambitieux, avec une plus grande part des énergies renouvelables.
Ambassadeur d’Ukraine au Japon
L’ambassadeur d’Ukraine au Japon, Sergiy Korsunsky, souligne la nécessité de garanties de sécurité pour un cessez-le-feu avec la Russie, alors que l’attitude conciliante de Donald Trump envers Moscou inquiète. Il espère le maintien du soutien américain et remercie le Japon pour son aide, notamment l’accueil de réfugiés ukrainiens. Korsunsky soutient la position japonaise sur les Territoires du Nord et estime que la résolution du conflit avec la Russie ne sera possible qu’après un changement de régime à Moscou. Il appelle aussi à un renforcement des contrôles sur l’exportation d’équipements électroniques détournés par la Russie et la Corée du Nord.
Un geste anodin ?
Le ministre de la Justice, Keisuke Suzuki, a reconnu avoir offert des gâteaux de Lune chinois à son personnel en janvier pour les remercier de leur travail, précisant qu’il les avait payés de sa poche. Cependant, cet acte pourrait enfreindre la loi électorale s’il concerne des résidents de sa circonscription. Suzuki insiste sur le caractère anodin du geste, mais l’opposition, représentée par Junya Ogawa du Parti démocrate constitutionnel, y voit une possible tentative d’achat de voix. Ogawa estime que Suzuki pourrait devoir démissionner en fonction des circonstances entourant cette affaire.