Le conflit pour la revendication de l’archipel des Senkaku s’est poursuivi cette semaine au sommet Asie-Europe à Vientiane, capitale du Laos, avec des échanges verbaux musclés.
Lors d’une session du sommet, mardi, le Premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, a annoncé l’importance, pour le Japon, de la voie pacifique. « Le Japon attache une grande importance à surmonter les différends ou les querelles [avec d’autres nations] dans une approche pacifique en respectant le droit international » a-t-il déclaré en voulant faire comprendre aux membres de l’ASEM le point du vue du Japon sur le conflit des Senkaku, sans pour autant citer la Chine.
A quoi le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, a répondu que les résultats d’une guerre « antifascisme » ne devraient pas être oubliés.
Des remarques sur la légitimité de l’appartenance ont suivi: « Historiquement parlant et en regard du droit international, il ne fait aucun doute que les Senkaku font partie intégrante de notre territoire et, maintenant, le Japon contrôle effectivement ces îles. Il n’y a pas de différend sur la souveraineté de ces îles à régler. » pour Tôkyô et « La Chine a contrôlé les Diaoyu pendant 600 ans depuis l’époque de la dynastie des Ming. Le comportement du Japon nie publiquement les résultats d’une guerre antifascistes et pose de sérieux défis à l’ordre international d’après-guerre ainsi qu’aux principes. » pour Pékin.
Noda a également profité de ce somment pour s’entretenir avec Kim Hwang Sik, Premier ministre sud-coréen, à propos d’un autre conflit territorial, celui des îles de Takeshima.
Lors de manœuvres conjointes avec l’armée américaine, le ministre de la Défense, Satoshi Morimoto, a admis qu’un exercice de reprise d’une île inhabitée d’Okinawa avait été envisagé puis retiré pour des « raisons variées ».